Claire ESCHALIER
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Claire ESCHALIER

Responsable d'unité – Financement du développement

Claire a rejoint I4CE en 2022 pour contribuer au dialogue avec les institutions financières publiques afin de les accompagner dans l’intégration du changement climatique dans leurs activités. Elle dirige à ce titre le Secrétariat de l’Initiative « Mainstreaming Climate in Financial Institutions » et contribue à la production de travaux de recherche et aux débats publics sur le rôle des institutions financières publiques dans la transition.

 

Avant de rejoindre I4CE, Claire a occupé pendant 7 ans un poste de consultante, puis manager, pour un cabinet de conseil spécialisé dans le développement des infrastructures et services publics dans les pays en développement. Elle a piloté de multiples projets pour le compte d’autorités publiques et d’institutions financières internationales, notamment pour la définition de politiques de transition énergétique, de mécanismes de financement innovants pour l’atténuation, l’adaptation et la biodiversité et la préparation, la transaction et l’évaluation de projets en faveur de la transition.

 

Claire avait auparavant passé 2 ans à CDC climat – où elle a initié les activités de l’institution dans le domaine du développement international – et 2 ans à l’AFD en Indonésie – où elle a travaillé sur des projets d’infrastructures à co-bénéfices climat.

 

Claire est diplômée de l’ESCP Europe et de l’Université Paris Dauphine en économie internationale.

Équipe
Dernières contributions
  • 19/04/2024 Édito de la semaine

    Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale : quel rôle dans la transition pour les institutions financières publiques ?

    Repenser le financement du développement pour qu’il tienne compte des défis de notre temps n’est pas facile, d’autant plus que des milliers d’experts, décideurs et professionnels veulent y laisser leur empreinte. La nouvelle architecture financière internationale est à nouveau discutée cette semaine, avec plus de questions ouvertes que de consensus sur les réponses. 
  • 17/04/2024 Point Climat

    Un alignement ambitieux avec l’Accord de Paris dans les banques publiques de développement

    Lors des Réunions de printemps, au cours d'un événement réunissant des représentants de haut niveau des banques multilatérales de développement, I4CE, E3G, Germanwatch et NewClimate Institute ont apporté leur contribution en publiant leur prise de position sur ce qu’un alignement ambitieux avec les objectifs de l’Accord de Paris voudrait dire pour des institutions financières publiques. Ce document résume des années de recherche sur l'alignement avec l'Accord de Paris afin de mettre en lumière les meilleures pratiques et, espérons-le, d'aider les décideurs à prendre et à mettre en œuvre des engagements crédibles en matière de climat.
  • 09/02/2024 Tribune

    Climat : les institutions financières publiques, en première ligne de la transformation du système financier

    2 400 milliards de dollars par an. Ce montant qui fait tourner la tête est celui que nous devons collectivement réussir à mobiliser jusqu’en 2030 pour financer la transition climatique dans les pays du Sud, hors Chine. Une part importante de ce financement devra provenir de ressources domestiques : environ la moitié pourrait ainsi être mobilisée par l’amélioration des recettes fiscales nationales ou le recours aux marchés nationaux de capitaux. Le reste proviendrait de sources internationales, publiques et privées.
  • 29/11/2023 Billet d'analyse

    Finance climat : multiplier les chiffres ne suffit pas à résoudre l’équation

    Une grande partie des discussions de la COP28 portera sur l'objectif de 100 milliards de dollars par an décidé à Copenhague pour soutenir les investissements climatiques dans les pays du Sud, et sur le nouvel objectif de financement du climat destiné à le remplacer. Cependant, tout en gardant les yeux rivés sur les volumes mis sur la table, nous devons également nous pencher davantage sur l'impact de chaque dollar dépensé. Il est essentiel d'identifier et d'exploiter la valeur ajoutée de chaque acteur économique afin d'éviter les chevauchements et de maximiser les synergies. Trois types d'acteurs ont un rôle central à jouer dans le changement de paradigme : les gouvernements, les institutions financières publiques et les institutions financières privées.
  • 08/09/2023 Édito de la semaine

    Financement du développement : des paroles aux actes

    La définition d’un nouveau « Pacte financier mondial », pour reprendre les termes pour le moins ambitieux d’Emmanuel Macron,  laisse peu de temps au repos. Nombreux sont les évènements internationaux qui se donnent pour objectif de repenser la manière dont les pays du Sud peuvent financer leur transition, avec le soutien des pays du Nord. La séquence d'événements qui a commencé cette semaine avec le sommet Finance in Common, le sommet africain sur le climat et le G20, et qui va se poursuivre avec les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, sera déterminante. Elle révèlera si les multiples résolutions exposées au cours du premier semestre 2023 pour réformer le financement du développement étaient des vœux pieux, ou les premières briques d'une nouvelle architecture financière internationale. 
  • 15/06/2023 Billet d'analyse

    Réformer le financement du développement pour permettre la transition vers le développement durable

    Trois principes pour une approche axée sur la demande. Ce billet a été menés par [i4ce] et l'Iddri.  La communauté internationale partage le constat que l'architecture du financement du développement mondial n'est plus adaptée. La Banque mondiale, le FMI et d'autres institutions du système élargi de financement du développement sont aujourd'hui invités à investir davantage dans les biens mondiaux (notamment pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité). Toutefois, leur structure interne et les paradigmes sur lesquels ils fondent leurs décisions n'ont pas changé depuis qu'ils ont été créés, avec le développement – notamment la pauvreté et la stabilité macroéconomique – comme mandat principal. Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que la réponse de ces institutions internationales reste insuffisante en termes de volume, de structure et d'accessibilité.
  • 28/03/2023 Tribune

    Banques de développement : financer plus mais différemment

    Avec la multiplication des crises, les responsabilités confiées aux banques publiques de développement s'élargissent pour intégrer d'autres considérations que le développement économique et social. Or, qui dit plus de responsabilités, dit plus de ressources à déployer pour les remplir. Repenser en profondeur les règles du jeu fixées au sortir de la seconde guerre mondiale à Bretton Woods, voilà une promesse ambitieuse ! C'est pourtant celle formulée par Emmanuel Macron qui, en proposant d'organiser en juin prochain à Paris un sommet pour « un nouveau pacte financier mondial », a positionné la France comme l'un des pays moteurs de la réforme de l'architecture financière internationale.
  • 03/03/2023 Édito de la semaine

    Réforme de la Banque mondiale : bientôt un nouveau pilote à bord

    Après la démission soudaine mi-février de David Malpass, le président de la Banque mondiale choisi par Donald Trump, Washington a de nouveau surpris le monde jeudi dernier en proposant de nommer Ajay Banga, longtemps PDG de Mastercard, comme son successeur. Non seulement l’annonce a été très rapide, mais le profil controversé du candidat a également suscité une certaine perplexité. Son expérience limitée tant dans les projets d’aide publique au développement que dans la contribution à la lutte contre le changement climatique a alimenté une grande partie du scepticisme. Sa connaissance du secteur privé dans les pays du Nord et du Sud a cependant su rassurer. 
  • 20/01/2023 Édito de la semaine

    Financement du développement : les bonnes résolutions de 2023

    L'année 2022 a abouti à un consensus important : l'architecture financière mondiale n'est plus adaptée aux enjeux actuels. L'écosystème financier créé après-guerre pour soutenir le développement international (au centre duquel se trouvent le FMI et la Banque mondiale) n'a pas été conçu pour répondre à la multiplicité des crises auxquelles le monde est confronté aujourd'hui, au premier rang desquelles le dérèglement climatique. Le temps presse mais la bonne nouvelle est que l’année 2023 sera jalonnée d’évènements importants pour mener à bien la réforme de l'architecture financière internationale, dont le sommet de Paris en juin. Et l'année se terminera à la COP 28, où nous ferons officiellement le bilan des progrès réalisés pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

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