Événements

Colloque « Le rôle de la modélisation pour mesurer l’impact des politiques climatiques urbaines »

Les rencontres du développement durable de l’AFD organisé en partenariat avec I4CE

À l’approche de la COP 21 et dans un contexte où les collectivités locales souhaitent s’engager à atténuer leurs effets sur le changement climatique, il est devenu essentiel pour elles d’évaluer l’impact de leur politique locale pour leur permettre d’imputer l’évolution des émissions de GES sur leur territoire à leurs actions.

L’objectif de ce colloque était de présenter les outils développés par la recherche pour évaluer l’impact des politiques publiques locales sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et voir dans quelle mesure les décideurs locaux se les approprient en appui à leurs prises de décisions.

Lors de ce colloque, des chercheurs, des institutionnels et des techniciens locaux sont intervenus pour répondre aux questions suivantes :

  • Quels outils de modélisation permettent d’évaluer les impacts des politiques climatiques locales ? Quelles interactions existent entre différentes politiques mises en place au niveau local (transport, logement, planification, etc.) ? Comment les évaluer ?
  • Ces outils sont-ils aisément appropriables par les collectivités locales ? Quel dialogue instaurer entre les modélisateurs et les acteurs des collectivités pour une meilleure appropriation des outils d’aide à la décision ?

Les présentations furent suivies d’un débat avec la salle et d’un cocktail déjeunatoire.

Téléchargez le programme de l’évènement

Téléchargez les différentes présentations des intervenants ci-dessous.

06 oct 2015

Colloque « Le rôle de la modélisation pour mesurer l’impact des politiques climatiques urbaines »

Pour aller plus loin
  • 01/06/2023 Billet d'analyse
    Climat : où sont les économies budgétaires ?

    Comment le gouvernement entend-il financer la hausse de ses dépenses publiques pour le climat ? Suite aux réactions du gouvernement au rapport Pisani-Ferry qui proposait d’utiliser toutes les options dont l’endettement et la hausse des prélèvements obligatoires, faisons une hypothèse : et si le gouvernement misait uniquement sur les options d’économies budgétaires ? Damien Demailly d’I4CE fait une revue des options à disposition du gouvernement pour financer ainsi la transition. Évidemment, toutes sont difficiles à mettre en œuvre et certaines peuvent s’avérer contre-productives. Elles méritent néanmoins d’être explicités et débattues. L’ensemble des options pour financer la transition méritent de l’être.

  • 30/05/2023 Tribune
    Tribune – Transition écologique : « La France devra y consacrer chaque année 22 milliards d’euros de plus qu’en 2021 »

    Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ? La question est importante car elle alimente deux débats. Le premier concerne l’ampleur de la dépense publique. L’Etat et les collectivités locales devront investir dans les bâtiments et les infrastructures publiques, mais aussi aider les ménages et les entreprises à financer leurs propres investissements. Le second débat est macroéconomique : s’il faut investir davantage, cela implique de produire plus et d’épargner plus tout en consommant moins, ou encore de recourir à des capitaux étrangers – ce qui va affecter la croissance, l’emploi et le niveau des prix.

  • 26/05/2023
    Financement climat : les pavés dans la mare

    Le rapport Pisani-Ferry a jeté un premier pavé dans la mare en estimant à environ 30 milliards d’euros par an le besoin supplémentaire de dépenses publiques pour faire la transition climatique. Et un second pavé en explorant différentes options pour dégager une telle somme, telles que l’endettement et – ce qui a évidemment beaucoup fait parler – la hausse de la fiscalité sur les ménages aisés. Les membres du gouvernement qui ont réagi au rapport ont, malheureusement, omis de commenter le chiffre de 30 milliards. Mais ils ont largement commenté, et rejeté, la hausse de l’endettement et de la fiscalité pour financer ces dépenses.

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