Événements

L’apport des Clubs de recherche-action pour les secteurs agricole et forestier : l’expertise et l’innovation économique pour le climat

Date : 10 décembre de 15h45 à 18h45

Lieu :
The Rio Conventions Pavilion dans l’Espace Génération Climat
Organisateur : I4CE

: NOUVEAU : RESUME DE LA CONFERENCE ET LANCEMENT DU PROJET VOCAL

Cette conférence a présenté les différents travaux des Clubs «Carbone Forêt Bois» et «Climat Agriculture» et les avancées réalisées. L’objectif était plus particulièrement de présenter les enjeux liés à la certification carbone en Europe dans ces secteurs, et de mettre en lumière les différentes initiatives carbone pilotes portées par les membres des Clubs.

L’après-midi s’est déroulée en trois grands moments :
1. Forêt/agriculture et climat : l’expertise des Clubs de recherche : quel rôle des clubs et quelle expertise des membres ?
Ces clubs de recherche réunissant des instituts de recherche, des décideurs publics (collectivités territoriales, administrations publiques), et des acteurs opérationnels issus des différentes filières, dans l’objectif de mutualiser les connaissances sur les moyens techniques et économiques pour d’améliorer l’atténuation du changement climatique au sein des filières agricoles et forestières et les rendre plus résilientes face au changement climatique.

 2. Les enjeux de la certification carbone en Europe:
Cette table-ronde a fait le point sur les différents freins au développement de projets d’atténuation qui existent, et sur les solutions et perspectives envisagées en France, et les mécanismes déjà mises en œuvre dans d’autres pays européens (Royaume-Uni, Italie…).
L’annonce du projet VOCAL, découlant des travaux des Clubs et visant la création d’un référentiel national de certification carbone en France pour ces secteurs a été annoncée.

 3. Le développement de projets carbone en France:
Malgré l’absence de cadre de certification en France, de nombreux projets d’atténuation pilotes sont mis en œuvre en France par les membres des Clubs. Ils constituent des initiatives innovantes et témoignent de la volonté des acteurs de s’engager dans cette voie en attendant un cadre de certification adapté.

Le Ministère de l’Ecologie a conclue sur son soutien au développement de projets carbone sur le territoire français et sa participation à l’élaboration du référentiel national de certification carbone.

Un résumé en quelques mots :
Les travaux des Clubs et l’expertise des membres ont permis à tous de monter en compétence et de parvenir aux constats suivants :
– Il existe différents freins qui empêchent la certification de projets carbone en France et plus généralement en Europe
– Cependant, on constate une volonté croissante des entreprises de relocaliser une partie de leur compensation
– D’autres pays européens ont déjà mis en place des mécanismes pour permettre le développement de projets d’atténuation sur leurs territoires
– Des initiatives pilotes de projets carbone ont émergé en France dans les secteurs agricoles et forestiers malgré l’absence de certification
Ces différents constats ont amène I4CE et les membres des Clubs à lancé un projet de référentiel national de certification carbone pour les secteurs agricoles et forestier, validé par le Ministère de l’Ecologie. Ce projet va être au cœur des travaux pour 2016 et 2017 et devrait permettre la certification carbone de projets d’atténuation en France d’ici quelques années.

Déroulé :
15h45 – 16h30 : Introduction par Benoit Leguet (I4CE)

Table ronde 1 : Les « clubs de recherche-action », KESAKO ?

  • Claudine FOUCHEROT – I4CE Faciliter l’échange entre décideurs publics, recherche académique et acteurs opérationnels
  • Philippe TOUCHAIS – APCA Témoignage d’un membre fondateur du Club Climat Agriculture : le rôle des chambres agricoles dans la lutte contre le changement climatique
  • Marianne RUBIO – ONF Témoignage d’un membre fondateur du Club Carbone Forêt-Bois : la prise en compte des enjeux climatiques par l’ONF

16h30 – 17h30

Table ronde 2 : L’enjeu de la certification carbone en Europe

  • Julia GRIMAULT – I4CE Les freins au développement de projets en Europe et la création d’un référentiel national de certification carbone.
  • Lucio BROTTO – ETIFOR Italian initiative : Italian Forest Carbon Code
  • Pat SNOWDON – Forestry Commission United Kingdom initiative : Woodland Carbon Code

17h30 – 18h30

Table-ronde 3 : Le développement de projets carbone en France et l’appropriation par les acteurs locaux

  • Jean-Baptiste DOLLE – Institut de l’élevage / Thierry GESLAIN – CNIEL Les filières bovines engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique
  • Pierre COMPERE – InVivo AgroSolutions L’insertion de légumineuses dans les rotations pour réduire la fertilisation azotée
  • Alexander MURILLO – ECOACT et Stéphane LE GOFF – Groupama Evaluer et optimiser le bilan GES des activités forestières de Groupama
  • Caroline MARIE – GIP Massif Central, Olivier PICARD – CNPF, Odeline JACOB – Aquitaine Carbone Développement de projets carbone de gestion forestière améliorée en France : exemples du Rhône-Alpes, du Massif Central et de l’Aquitaine

18h30 – 18h45

Conclusion et perspectives : Alexia LESEUR – I4CE et Joseph LUNET –DGEC

Pour aller plus loin
  • 02/06/2023
    Investissements climat : derrière les chiffres, des choix politiques

    Avec le récent rapport de Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, la question du financement de la transition climatique fait les gros titres en France. Il suscite énormément de réactions et vous trouverez dans cette newsletter plusieurs analyses d’I4CE, dont une qui explore l’idée de financer la transition avec des économies budgétaires et met en lumière les défis, jamais faciles, que cela implique de relever

  • 01/06/2023 Billet d'analyse
    Climat : où sont les économies budgétaires ?

    Comment le gouvernement entend-il financer la hausse de ses dépenses publiques pour le climat ? Suite aux réactions du gouvernement au rapport Pisani-Ferry qui proposait d’utiliser toutes les options dont l’endettement et la hausse des prélèvements obligatoires, faisons une hypothèse : et si le gouvernement misait uniquement sur les options d’économies budgétaires ? Damien Demailly d’I4CE fait une revue des options à disposition du gouvernement pour financer ainsi la transition. Évidemment, toutes sont difficiles à mettre en œuvre et certaines peuvent s’avérer contre-productives. Elles méritent néanmoins d’être explicités et débattues. L’ensemble des options pour financer la transition méritent de l’être.

  • 30/05/2023 Tribune
    Tribune – Transition écologique : « La France devra y consacrer chaque année 22 milliards d’euros de plus qu’en 2021 »

    Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ? La question est importante car elle alimente deux débats. Le premier concerne l’ampleur de la dépense publique. L’Etat et les collectivités locales devront investir dans les bâtiments et les infrastructures publiques, mais aussi aider les ménages et les entreprises à financer leurs propres investissements. Le second débat est macroéconomique : s’il faut investir davantage, cela implique de produire plus et d’épargner plus tout en consommant moins, ou encore de recourir à des capitaux étrangers – ce qui va affecter la croissance, l’emploi et le niveau des prix.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer