Événements

Atelier de travail “Energy and Climate Collaboration in Europe: Ways Forward”

Le 21 septembre 2016, I4CE s’associait avec l’University College London (UCL), la Mission des Sciences et Technologies de l’ambassade de France au Royaume-Uni et Climate Strategies pour organiser l’atelier intitulé « Energy and Climate Collaboration in Europe: Ways Forward » à Londres à l’ambassade de France.

 

Les principaux domaines discutés dans l’atelier étaient les suivants :

 

  • Les stratégies nationales climat-énergie : dans quelle mesure avons-nous besoins de nos voisins ?
  • Est-ce que le prix du carbone jour un rôle et comment pourrait-il être mis en œuvre ?
  • Analyse des secteurs de la chaleur, l’électricité et les industries intensives en énergie
  • Recommandations, conclusions et perspectives

 

L’atelier a réuni plus de 30 participants, comprenant des britanniques, français et d’autres partenaires européens, représentants d’administrations publics, de chercheurs et d’industriels. Il visait à examiner l’intersection des stratégies énergétiques nationales dans le Nord-Ouest européen avec la coopération transfrontalière, avec un accent particulier sur la tarification du carbone et des stratégies sectorielles.

 

L’Accord de Paris a fixé des objectifs mondiaux ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et la soumission de l’UE a confirmé son engagement à réduire les émissions de 40 % par rapport à leurs niveaux de 1990 d’ici 2030. Le gouvernement britannique a légiféré son 5ème budget carbone, avec une réduction de 57 % sur les délais similaires (2028-2032).

 

  • Dans le cadre de l’Union européenne de l’énergie, la coopération devrait se développer davantage. Au Royaume-Uni, le commerce de l’électricité est en pleine expansion avec l’interconnexion croissante, tandis que le gaz domestique (ainsi que le pétrole) produit en mer du Nord est en déclin. Le résultat du référendum britannique de l’UE a cependant créé des interrogations sur la tendance et la nature de l’interdépendance future. Dans le même temps, une initiative clé du Royaume-Uni – le prix plancher du carbone – a été rejoint par le gouvernement français, qui a proposé une réforme structurelle de l’EU ETS avec un corridor prix. Le trilemme de l’énergie – fournir une énergie sûre, propre et abordable – est un objectif partagé entre les pays européens (et autres).

 

Télécharger les documents :

 

 

21 sept 2016

Atelier de travail “Energy and Climate Collaboration in Europe: Ways Forward”

Pour aller plus loin
  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Assouplir les normes CO₂ pour les voitures ne sauvera pas l’industrie automobile européenne, ni le pouvoir d’achat

    Récemment, les constructeurs automobiles ont appelé à un assouplissement des normes d’émission de CO2 pour les véhicules, ainsi qu’à un report de l’objectif 2035 sur la fin de vente des véhicules thermiques. Ils soulignent en particulier la crise que l’industrie a connu ces dernières années, la pression croissante de la Chine sur leur compétitivité et la demande insuffisante de véhicules électriques en Europe. Alors que la Commission européenne s’apprête à publier son paquet automobile, qui comprend une révision des normes d’émissions de CO₂ pour les voitures, cet article examine les réalités qui se cachent derrière les difficultés actuellement rencontrées par les constructeurs automobiles et les conséquences d’un assouplissement et d’un report de la réglementation européenne pour ce secteur. 

  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Maintenir l’objectif 2035 pour soutenir la transition de l’industrie automobile française

    Pour réduire ses émissions de CO2 et ses coûteuses importations de carburants fossiles, l’Union Européenne s’est donné pour règle en 2022 qu’à partir de 2035, tous les nouveaux véhicules devront être à émissions nulles, c’est-à-dire essentiellement électriques. Mais aujourd’hui, ce règlement est remis en question. Les constructeurs automobiles demandent sa révision, pour autoriser les véhicules hybrides rechargeables, ou ceux fonctionnant aux biocarburants, entre autres modifications qui reviendraient, si elles étaient adoptées, à continuer à vendre des véhicules thermiques après 2035.  

  • 28/11/2025
    La finance climat à Belém : une opportunité manquée pour la mise en œuvre – et des coalitions qui avancent malgré tout

    La COP30 s’est conclue par un accord, preuve que le multilatéralisme fonctionne encore, mais son contenu déçoit : aucune décision sur la sortie des énergies fossiles ni contre la déforestation, un bilan mitigé pour l’adaptation. Sur la finance climat, Belém n’a pas réussi à passer de l’ambition à la mise en œuvre. Les négociations ont vite dérivé vers une nouvelle bataille de chiffres. La décision de tripler les financements pour l’adaptation laisse un goût d’inachevé : horizon lointain (2035), absence d’année de référence et formulation peu contraignante. Surtout, la COP30 a manqué l’occasion de s’attaquer aux mesures concrètes identifiées dans la feuille de route de Bakou à Belém pour atteindre 1 300 milliards de financements en 2035. Elle a cependant lancé de nouveaux processus : programme de travail sur la finance climat et table ronde ministérielle sur le NCQG.  

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