Résoudre les problèmes liés aux émissions de gaz à effet de serre des secteurs forestier et agricole : que nous enseigne la Nouvelle-Zélande ?

24 décembre 2010 - Point Climat

Les  émissions  des  secteurs  agricole  et  forestier  représentent  environ  25 %  des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre. Cependant, leurs potentiels de  réduction  d’émissions  restent  largement  inexploités.  Dans  ce  contexte,  la  NouvelleZélande  est  un  cas  d’étude précieux.  Avec  ses  institutions  de  qualité  et  son  profil d’émissions semblable à celui d’un pays en développement, la Nouvelle-Zélande nous autorise  à  explorer  de  nouvelles  voies  pour  la  création  de  marchés  du  carbone innovants et adaptés aux secteurs sensibles de l’agriculture et de la foresterie.

 

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Pour aller plus loin
  • 17/05/2023
    Agriculture : la stratégie du consom’acteur atteint ses limites

    Il n’y aura pas d’agriculture durable ni de bonne santé nutritionnelle sans changement des régimes alimentaires. C’est à la fois une certitude et un défi d’ampleur. Or, la stratégie implicite ou explicite des décideurs publics français pour mener à bien cette transition alimentaire repose sur le pari du consommateur responsable, ou « consom’acteur », et cette stratégie ne produit pas les résultats escomptés. On observe certes quelques évolutions positives, mais on ne peut que constater que la consommation de viande ne baisse plus depuis près de 10 ans ou que les recommandations nutritionnelles restent lettre morte. Alors même qu’une majorité de Français déclare avoir réduit sa consommation de viande. Et qu’une majorité encore plus écrasante estime ses pratiques alimentaires exemplaires du point de vue de l’environnement.

  • 17/04/2023 Billet d'analyse
    Les décideurs publics doivent changer leurs récits sur la transition alimentaire

    Il n’y aura pas d’agriculture durable ni de bonne santé nutritionnelle sans changement des régimes alimentaires ; et ceci constitue un défi d’ampleur. Or la stratégie mobilisée jusque-là en France pour mener cette transition alimentaire, et qui repose sur le pari du consommateur responsable, ou « consom’acteur », ne produit pas les résultats escomptés. Dans ce billet de blog, I4CE et l’IDDRI insistent sur la nécessité d’une action publique beaucoup plus forte pour être à la hauteur des enjeux – en parallèle de l’étude de l’IDDRI (Brocard & Saujot, 2023) consacrée à la future Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC). Celle-ci ne viendrait pas peser davantage sur les citoyens en restreignant leurs libertés individuelles(1) ou en leur demandant plus d’efforts, mais s’exercerait à l’inverse sur les principaux acteurs qui façonnent les pratiques alimentaires.

  • 24/02/2023
    Transition de l’élevage : Planifier plutôt que subir

    Le Salon International de l’Agriculture s’ouvre demain à Paris après une année 2022 qui aura particulièrement ébranlé les filières de l’élevage en France. Sécheresse, augmentation du prix des intrants, crise sanitaire, le secteur est en difficulté et on comprend aisément que la gestion de ces crises soit au cœur des préoccupations. Mais cela ne doit pas empêcher de parler de l’avenir de l’élevage. Or, on voit bien que ce n’est pas si simple. Entre ceux qui aspirent à une redynamisation du secteur et ceux qui, moins vocaux et assurément plus cyniques, se disent que ces crises et la réduction des cheptels qui en résulte auront le mérite de faciliter l’atteindre les objectifs climatiques, il reste peu de place pour discuter des vrais problèmes.

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