Guillaume POTTIER
Directeur de programme – Financement du développement et du climatGuillaume a rejoint I4CE en 2025 pour encadrer les travaux de l’institut sur les enjeux relatifs au financement de l’action climatique à l’international, au financement du développement et à l’intégration des enjeux climatiques dans les politiques de développement et de solidarité internationale.
Avant de rejoindre I4CE, Guillaume a travaillé pendant 7 ans au ministère de l’Europe et des affaires étrangères. D’abord chargé du pilotage stratégique et opérationnel de l’Agence française de développement, il a contribué au rehaussement de l’ambition climatique de l’AFD et à son alignement sur les objectifs de l’Accord de Paris. De 2022 à 2024, il a rejoint le cabinet de la Secrétaire d’Etat chargée du développement et des partenariats internationaux, comme conseiller technique puis directeur adjoint de cabinet, notamment en charge des enjeux budgétaires et de l’action climatique de la France auprès des pays en développement.
Guillaume est diplômé de Sciences Po Paris et de la London School of Economics en économie et relations internationales. Il a également étudié l’histoire à la Sorbonne (Paris IV).
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28/11/2025
Édito de la semaine
La finance climat à Belém : une opportunité manquée pour la mise en œuvre – et des coalitions qui avancent malgré tout
La COP30 s’est conclue par un accord, preuve que le multilatéralisme fonctionne encore, mais son contenu déçoit : aucune décision sur la sortie des énergies fossiles ni contre la déforestation, un bilan mitigé pour l’adaptation. Sur la finance climat, Belém n’a pas réussi à passer de l'ambition à la mise en œuvre. Les négociations ont vite dérivé vers une nouvelle bataille de chiffres. La décision de tripler les financements pour l’adaptation laisse un goût d’inachevé : horizon lointain (2035), absence d’année de référence et formulation peu contraignante. Surtout, la COP30 a manqué l'occasion de s’attaquer aux mesures concrètes identifiées dans la feuille de route de Bakou à Belém pour atteindre 1 300 milliards de financements en 2035. Elle a cependant lancé de nouveaux processus : programme de travail sur la finance climat et table ronde ministérielle sur le NCQG. -
19/11/2025
Étude Climat
Comment les contributions de solidarité mondiale peuvent aider à combler le déficit de financement pour le climat et de développement
The climate and development finance gap is large and widening, as Official Development Assistance (ODA) declines and needs multiply. With shrinking fiscal space in vulnerable countries, solidarity levies are gaining attention as a predictable source of international finance. Launched at COP28 by Barbados, France, and Kenya, the Global Solidarity Levies Task Force (GSLTF) is the main initiative in this space.