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CARISMA: sortie du premier rapport de synthèse

30 septembre 2016 - Édito de la semaine

CARISMA a préparé son premier rapport de synthèse qui résume le travail réalisé durant les 18 premiers mois du projet. Ce rapport décrit les thèmes, les avancées et les prochaines étapes.

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Sur la base des résultats préliminaires, les messages clés suivant ont été formulés ;

1. Recherche et innovation (R & I) pour l’atténuation

  • Les informations sur le financement de la R&I des États membres et de l’Union européenne est difficile à trouver
  • Le financement de l’UE en matière de R&I se dirige vers l’énergie solaire et le captage et stockage du CO2

2. Les politiques pour atténuer les changements climatiques

  • L’information sur les politiques d’atténuation est difficile à trouver, mal organisée et la qualité est difficile à évaluer;
  • Les politiques d’atténuation interagissent souvent avec les politiques de l’énergie car ils visent les parties prenantes similaires. Cela pourrait conduire à des synergies, mais il est important d’avoir des dispositions en place en cas d’effets imprévus et indésirables des interactions entre ses politiques.

3. Des réseaux mondiaux sur la R&I pour l’atténuation du changement climatique émergent

  • Les avantages pour les entreprises européennes sont: l’accès aux marchés émergents, une efficacité forte de la R & I et une meilleure qualité de l’innovation
  • Les inconvénients sont: les industries du savoir de l’UE risquent de perdre de l’emploi, la base de connaissances et de la propriété intellectuelle.
Pour aller plus loin
  • 28/11/2025
    La finance climat à Belém : une opportunité manquée pour la mise en œuvre – et des coalitions qui avancent malgré tout

    La COP30 s’est conclue par un accord, preuve que le multilatéralisme fonctionne encore, mais son contenu déçoit : aucune décision sur la sortie des énergies fossiles ni contre la déforestation, un bilan mitigé pour l’adaptation. Sur la finance climat, Belém n’a pas réussi à passer de l’ambition à la mise en œuvre. Les négociations ont vite dérivé vers une nouvelle bataille de chiffres. La décision de tripler les financements pour l’adaptation laisse un goût d’inachevé : horizon lointain (2035), absence d’année de référence et formulation peu contraignante. Surtout, la COP30 a manqué l’occasion de s’attaquer aux mesures concrètes identifiées dans la feuille de route de Bakou à Belém pour atteindre 1 300 milliards de financements en 2035. Elle a cependant lancé de nouveaux processus : programme de travail sur la finance climat et table ronde ministérielle sur le NCQG.  

  • 24/11/2025
    Errata – Rapport Panorama des financements climat, Édition 2025
  • 21/11/2025
    Comment renforcer la gestion des risques climatiques pour protéger la stabilité financière

    Le changement climatique ne se conforme pas aux cycles économiques, politiques ou de supervision financière – ses impacts négatifs à long terme se situent au-delà de ces horizons. Il y a dix ans, lorsque Mark Carney a souligné ce paradoxe dans son discours emblématique Tragedy of the Horizons, le changement climatique n’était pas considéré comme un risque pour la stabilité financière. Aujourd’hui, les tests de résistance européens estiment à 638 milliards d’euros les pertes bancaires sur 8 ans, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) révèle que plus de 90 % des banques sont confrontées à des risques climatiques et environnementaux. Une question clé se pose : l’accent mis par les superviseurs sur le verdissement du système financier est-il suffisant face aux risques croissants, notamment ceux liés aux actifs échoués ? 

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