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Climat : Un défi pour la finance

28 octobre 2016 - Édito de la semaine - Par : Pierre DUCRET

Auteurs : Pierre Ducret et Maria Scolan. Préface : Pascal Canfin
@maria_scolan  @Pierreducret1

I4CE salue la sortie du livre « Climat : un défi pour la finance » paru en octobre 2016 aux éditions Les petits Matins.

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Une histoire : L’ouvrage met en avant la prise de conscience de l’enjeu climatique par les acteurs financiers : ses origines, ses jalons et son accélération récente et dresse les perspectives de la finance dans un monde bas carbone.

Un panorama : Il décrit et explique également dans une approche pédagogique accessible aux non professionnels les leviers d’action des différents métiers de la finance et leurs interactions avec les politiques publiques internationales et locales.

Les thèses défendues dans le livre :

  • La transformation de l’économie mondiale et de la finance est possible, elle est engagée. Il faut l’accélérer.
  • L’essentiel des financements proviendra de ressources privées. C’est l’ensemble des capitaux disponibles qu’il faut réorienter.
  • Pour cela, les politiques publiques sont indispensables, par le prix du carbone et l’évolution des systèmes financiers, mais ce n’est plus un préalable. Les signaux sont déjà allumés..
  • Le moteur principal de la finance climat sera l’analyse des risques et des opportunités de la transition bas carbone.
  • Une utilisation stratégique des financements publics doit viser à faciliter la transition des secteurs condamnés et l’orientation des flux de capitaux privés.
  • Pour les pays en développement, l’économie verte est une chance d’accès plus rapide à la prospérité ; son financement repose avant tout sur la mobilisation et la bonne orientation de leur épargne domestique que les transferts internationaux doivent favoriser

Commander l’ouvrage : http://www.lespetitsmatins.fr/collections/la-finance-climat/

Pour aller plus loin
  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Assouplir les normes CO₂ pour les voitures ne sauvera pas l’industrie automobile européenne, ni le pouvoir d’achat

    Récemment, les constructeurs automobiles ont appelé à un assouplissement des normes d’émission de CO2 pour les véhicules, ainsi qu’à un report de l’objectif 2035 sur la fin de vente des véhicules thermiques. Ils soulignent en particulier la crise que l’industrie a connu ces dernières années, la pression croissante de la Chine sur leur compétitivité et la demande insuffisante de véhicules électriques en Europe. Alors que la Commission européenne s’apprête à publier son paquet automobile, qui comprend une révision des normes d’émissions de CO₂ pour les voitures, cet article examine les réalités qui se cachent derrière les difficultés actuellement rencontrées par les constructeurs automobiles et les conséquences d’un assouplissement et d’un report de la réglementation européenne pour ce secteur. 

  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Maintenir l’objectif 2035 pour soutenir la transition de l’industrie automobile française

    Pour réduire ses émissions de CO2 et ses coûteuses importations de carburants fossiles, l’Union Européenne s’est donné pour règle en 2022 qu’à partir de 2035, tous les nouveaux véhicules devront être à émissions nulles, c’est-à-dire essentiellement électriques. Mais aujourd’hui, ce règlement est remis en question. Les constructeurs automobiles demandent sa révision, pour autoriser les véhicules hybrides rechargeables, ou ceux fonctionnant aux biocarburants, entre autres modifications qui reviendraient, si elles étaient adoptées, à continuer à vendre des véhicules thermiques après 2035.  

  • 28/11/2025
    La finance climat à Belém : une opportunité manquée pour la mise en œuvre – et des coalitions qui avancent malgré tout

    La COP30 s’est conclue par un accord, preuve que le multilatéralisme fonctionne encore, mais son contenu déçoit : aucune décision sur la sortie des énergies fossiles ni contre la déforestation, un bilan mitigé pour l’adaptation. Sur la finance climat, Belém n’a pas réussi à passer de l’ambition à la mise en œuvre. Les négociations ont vite dérivé vers une nouvelle bataille de chiffres. La décision de tripler les financements pour l’adaptation laisse un goût d’inachevé : horizon lointain (2035), absence d’année de référence et formulation peu contraignante. Surtout, la COP30 a manqué l’occasion de s’attaquer aux mesures concrètes identifiées dans la feuille de route de Bakou à Belém pour atteindre 1 300 milliards de financements en 2035. Elle a cependant lancé de nouveaux processus : programme de travail sur la finance climat et table ronde ministérielle sur le NCQG.  

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