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Dernier rapport de la New Climate Economy : « The sustainable infrastructure initiative »

10 octobre 2016 - Édito de la semaine

Qu’est-ce qui fait la puissance de feu d’un message ?

Outre l’excellence du contenu, pour une bonne part, son émetteur !

En 2007, Nick Stern bouleversait le paysage en apportant à la cause du climat ses « credentials » d’économiste passé par les plus grandes institutions financières. En 2015, Mark Carney renforçait la cause du climat, en parlant en tant que banquier central intéressé avant tout par l’instabilité financière, conséquence possible de l’action ou de l’inaction contre les dérèglements climatiques.

De même, la force de percussion de la New Climate Economy, dont le dernier rapport, remarquable, vient d’être publié tient pour une bonne part à sa composition : Présidée par Felipe Calderon, ancien président du Mexique, elle est mandatée par 7 pays – Colombie, Ethiopie, Indonésie, Norvège, Corée du Sud, Suède, Royaume Uni – et ses rapports associent des experts du Nord et du Sud

Un expert réellement global est né, dont la légitimité des analyses et des prescriptions ne peut être contestée.

L’avenir est aux « think tanks nord sud ».

I4CE a reçu le message 5 sur 5 !

Pour aller plus loin
  • 18/04/2025 Billet d'analyse
    Le budget climat base zéro

    Le gouvernement entend préparer sans attendre le prochain projet de loi de finances et, pour éviter de passer des coups de rabot en urgence, réinterroger à la base chaque dépense. Le terme de « budget base zéro » est même évoqué. Qu’est-ce que cela peut signifier pour les dépenses de l’État qui concourent à la transition climat ? Dans ce billet, Damien DEMAILLY et François THOMAZEAU proposent de traduire cette intention en se posant trois questions successives pour chaque dépense, afin de déterminer in fine si elle est utile.

  • 16/04/2025 Billet d'analyse
    Budget 2026 : pour une articulation efficace des aides à la rénovation énergétique des logements

    Le Gouvernement planche sur son budget 2026, avec l’objectif de trouver 40 milliards d’euros pour réduire le déficit public. Une piste – évoquée lors des précédents débats budgétaires puis repoussée – consisterait à faire reposer une partie du financement de la rénovation énergétique des logements privés sur les Certificats d’économies d’énergie (CEE), en substitution partielle à MaPrimeRénov’. Du budgétaire transformé en extra-budgétaire. Une telle décision politique n’aurait rien d’anodin. Dans ce billet, Maxime LEDEZ pose quatre principes pour garantir l’efficacité d’un éventuel rapprochement des deux dispositifs, en insistant notamment sur l’importance d’une décision à venir : le nouveau niveau d’obligation CEE que l’exécutif s’apprête à fixer.

  • 10/04/2025
    Plans de transition et politique de rémunération : Quels enjeux pour les acteurs financiers ?

    L’intégration d’indicateurs climatiques dans les rémunérations variables est un sujet brûlant. Retirée au dernier moment des négociations sur la directive sur le devoir de vigilance (CSDDD), la proposition reste pourtant d’actualité dans le débat politique. Si le sujet commence à devenir incontournable pour les rémunérations au sein des grandes entreprises, il semble demeurer tabou du côté des banques. Cette exigence figurait même déjà dans les attentes de supervision de la Banque Centrale Européenne en 2020. Elle semble cependant peu suivie par les banques.

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