Une étape décisive pour le Label Bas Carbone

3 juillet 2018 - Billet d'analyse - Par : Claudine FOUCHEROT

Le Ministère de la Transition écologique et solidaire publie le projet de décret et d’arrêté portant sur la création d’un label Bas-Carbone .

I4CE est heureux de cette étape décisive, qui est la suite de plus de deux années de travail en étroite collaboration avec la DGEC  dans le cadre du projet VOCAL. Ce label va permettre de certifier les réductions d’émissions additionnelles des secteurs diffus et ainsi permettre de valoriser les efforts engagés pour contribuer à l’atteinte des objectifs de réduction des émissions.

En parallèle, quatre méthodes sont en cours de développement avec nos partenaires des filières agricoles et forestières, le Centre National de La Propriété Forestière et l’Institut de l’Elevage :

  • Boisement
  • Reconstitution de peuplements dégradés
  • Conversion de taillis en futaie
  • Elevage bovin – multi-leviers

Elles devraient être validées d’ici la fin d’année et les premiers projets pourront ainsi commencer en 2019.

I4CE est également fier de faire partie du comité consultatif du label Bas-Carbone et souhaite continuer à apporter toute son expertise afin de développer cet outil et de faciliter son appropriation par les acteurs économiques.

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Pour aller plus loin
  • 24/03/2023
    Journée internationale des forêts : certification carbone, adaptation et puits de carbone

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  • 21/03/2023 Tribune
    Tribune – Certification carbone européenne : l’alliance improbable

    Le futur cadre européen de certification des absorptions de carbone fait l’objet de vifs débats. La première réunion du groupe d’experts chargé d’appuyer la Commission a suscité des critiques sur la composition et le mandat de ce groupe, et les discussions ont pris une tournure inattendue en réalisant l’exploit de mettre d’accord ONGs et industriels du Captage et Stockage de CO2 (CCS) contre les absorptions naturelles de carbone, celles de nos forêts ou de nos sols agricoles. D’où vient cette alliance improbable ? 

  • 02/12/2022
    La certification carbone européenne doit être exigeante… et attractive

    Comment différentier les projets qui permettent vraiment de stocker du carbone, des projets qui prétendent seulement le faire ? Question compliquée quand on s’intéresse à des projets dans l’agriculture et la forêt, pour lesquels la quantification du carbone stocké est complexe et se heurte au risque de non-permanence, et pour lesquels il faut aussi prendre en compte les autres défis environnementaux à commencer par la préservation de la biodiversité. Une question compliquée donc, mais une question qui nécessite une réponse ! Des acteurs privés et des pouvoirs publics veulent s’assurer que les projets agricoles et forestiers qu’ils financent au nom du climat ont un réel bénéfice environnemental.

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