Publications

I4CE contribue à la feuille de route de l’Agenda global pour l’action climatique

29 septembre 2016 - Édito de la semaine

I4CE est cité aux côtés d’autres acteurs dans la synthèse des contributions à la feuille de route de l’Agenda global pour l’action climatique.

Dans le courant de l’été, Laurence Tubiana et Hakima El Haite, championnes mondiales pour le climat de la France et du Maroc, ont invité les partie-prenantes étatiques et non étatiques au processus international de négociation sur le changement climatique à réagir à la feuille de route pour l’action climatique mondiale qu’elles ont publiée (http://newsroom.unfccc.int/fr/action-climatique/plan-mondial-action-climatique/).

Dans la continuité des travaux menés pour la COP21, I4CE a répondu à cette consultation en apportant notamment son point de vue sur la poursuite de l’agenda de l’action et l’importance du suivi et de l’évaluation des initiatives non-étatiques.

Les principaux éléments mis en avant dans notre contribution :

  • aligner les initiatives promues avec les objectifs de l’accord de Paris,
  • poursuivre la dynamique dans un esprit de rehaussement constant de l’ambition en favorisant les actions réellement nouvelles,
  • construire un consensus autour des critères de suivi et d’évaluation des projets,
  • travailler avec les réseaux d’acteurs et faciliter la coopération entre acteurs étatiques et non étatiques.

Plusieurs de ces éléments ont été repris dans la synthèse finale publiée le 16 septembre dernier, notamment : l’importance de penser une action de long terme cohérente avec les objectifs de Paris ; la nécessité d’accroitre encore le niveau d’ambition des acteurs étatiques comme non étatiques ; le rôle des championnes dans le suivi de la mise en œuvre des actions qui ont le potentiel d’impact le plus fort et l’intérêt particulier à accorder aux actions qui permettent à différents types d’acteurs de coopérer.

CCNUCCC

 

 

Pour aller plus loin
  • 12/12/2025 Billet d'analyse
    Paris +10 : l’action climat plus que jamais nécessaire pour assurer notre sécurité, notre souveraineté, notre compétitivité, et la soutenabilité de nos finances publiques

    Qu’il semble loin, le 12 décembre 2015. Toutes les délégations à la COP21 se rangeaient alors derrière le petit marteau vert (en bois jurassien) de Laurent Fabius. Dix ans plus tard, la mode est plutôt au backlash.  La lutte contre le changement climatique peut désormais être décrite dans le débat public comme trop coûteuse car nécessitant des investissements conséquents. Inefficace, la part de nos émissions dans les émissions mondiales étant faible. Injuste, car venant amputer le pouvoir d’achat. Trop clivante, et voulue par une partie de l’électorat uniquement. Trop tardive, maintenir la planète sous +2°C de réchauffement semblant désormais hors de portée. Autant d’arguments qui sont pour partie vrais. Mais nécessitent pour autant d’être fortement nuancés. 

  • 11/12/2025 Billet d'analyse
    MaPrimeRénov’ : comment éviter de nouveaux coups d’arrêt ?

    À l’été 2025, le Gouvernement a décidé de fermer le guichet de MaPrimeRénov’ dédié aux rénovations d’ampleur pour les maisons individuelles. Pas seulement en raison des fraudes sur certains dossiers, mais surtout parce que les moyens de l’Anah n’ont pas suivi l’essor de ces rénovations. Pourtant, la dynamique observée depuis 2024 est un acquis à préserver : la rénovation d’ampleur a du succès et constitue une opportunité économique. Dans le projet de loi de finances, le Gouvernement propose de réduire à nouveau les crédits alloués à l’Anah, faisant craindre un nouveau coup d’arrêt en 2026. Quels moyens pour sécuriser le financement de la rénovation énergétique à court terme ? Et quelles perspectives pour accroître les rénovations d’ampleur sans augmenter les dépenses publiques ? 

  • 11/12/2025 Billet d'analyse
    Le financement climatique à la COP30 : progrès, écueils, défis et perspectives d’avenir

    Il y a quelques semaines, la COP30 s’est achevée à Belém avec l’accord de toutes les parties sur une « mobilisation mondiale » (ou mutirão) contre le changement climatique, prouvant que le multilatéralisme reste une voie viable pour permettre l’action, malgré de forts vents contraires géopolitiques et économiques. Cependant, Belém a donné des résultats décevants : aucune feuille de route pour la transition vers l’abandon des combustibles fossiles, malgré une forte pression de plus de 80 pays, pas de décisions concrètes sur la déforestation, ce qui est décevant pour une « COP amazonienne », et des résultats mitigés sur l’objectif mondial en matière d’adaptation, entre autres. 

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer