Transformation du MDP en ‘’approches diverses’’

21 mars 2014 - Point Climat

Par Igor Shishlov et Valentin Bellassen, I4CE

Le mécanisme pour un développement propre (MDP) a facilité l’émergence et la mise en place de technologies peu coûteuses de réduction des gaz à effet de serre (GES), telles que la destruction de gaz industriels et la capture du méthane émanant des sites d’enfouissement des déchets et des mines de charbon.

Certaines de ces technologies sont maintenant prêtes à sortir du cadre réglementaire du MDP pour d’autres outils économiques plus traditionnels. Les premières actions ont été réalisées en septembre 2013, par les Chefs d’Etats qui, lors du sommet du G20, ont convenu de supprimer progressivement les HFC – de puissants GES – dont le HFC-23 qui faisait l’objet de 19 projets de MDP.

Un fonds potentiel de réduction du HFC-23 dans le cadre du protocole de Montréal pourrait réduire jusqu’à 1,8 GtCO2eq d’ici à 2020, à un coût inférieur à 0,2 USD la tonne, c’est-à-dire, beaucoup moins cher que le prix payé aux projets de MDP à travers les crédits carbone. La prochaine technologie candidate à la sortie du MDP pourrait être liée à la réduction des émissions d’oxyde nitreux (N2O) dans l’industrie chimique, lesquelles sont déjà inscrites au programme du protocole de Montréal.

Transformation du MDP en ‘’approches diverses’’ Télécharger
Pour aller plus loin
  • 17/07/2025 Billet d'analyse
    Quelles perspectives pour le financement de l’action climatique ? De Séville à Belém

    With the dust settling from COP29’s hard-fought negotiations on the New Collective Quantified Goal (NCQG), attention is shifting to how the climate finance goal will be met. The challenge is how to scale up financing for increasingly connected priorities in a challenging landscape of debt stress and cuts in official development assistance.

  • 02/07/2025
    Financement climat et développement : passer de l’ambition à l’action ?

    La quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4) à Séville représente un jalon important pour la mise en œuvre des objectifs de développement (dont l’action climatique), dix ans après l’adoption des objectifs de développement durable (ODD) et de l’Accord de Paris. L’ « Engagement de Séville » adopté le 30 juin (en l’absence des États-Unis) se veut le signal d’une continuité dans le soutien en faveur d’un ensemble complet de mesures pour financer le développement. Il souligne aussi, cependant, l’écart entre les engagements pris à haut niveau et la réalité du terrain sur le financement à la fois du développement et de l’action climatique. Les travaux récents d’I4CE abordent deux problématiques sous-jacentes au passage de l’ambition à l’action.

  • 02/07/2025
    De l’ambition à l’action : les estimations des besoins de financement à l’ère de la mise en œuvre

    Alors que les débats sur le financement climatique évoluent des engagements vers la mise en œuvre, ce rapport propose une analyse critique des méthodologies et des récits qui sous-tendent les estimations actuelles des besoins de financement climatique. Il s’agit d’examiner comment ces estimations peuvent guider les efforts concrets dans les années à venir et d’identifier les améliorations les plus urgentes. Des milliers de milliards affichés aux millions réellement mobilisés, le défi ne consiste pas seulement à mesurer le manque, mais surtout à combler cet écart de manière effective.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer