Diana CÁRDENAS MONAR
Chercheuse – Outils pour le financement de la transition à l'internationalDiana a rejoint I4CE en 2023 pour contribuer au développement et à la mise en œuvre de projets du programme d’économie ayant une forte dimension internationale. Sa mission implique la collaboration avec des partenaires internationaux pour partager, diffuser et améliorer les méthodes et approches développées par I4CE dans le contexte français.
Avant de rejoindre I4CE, Diana était directrice générale du Groupe de Financement Climatique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (GFLAC), où elle a passé deux ans à développer et gérer des projets impliquant des gouvernements, des organisations internationales, des institutions financières et d’autres partenaires de la société civile. Parallèlement et avant cette expérience, elle a travaillé comme consultante indépendante et fonctionnaire, notamment en tant que Directrice de l’Innovation à la Banque Centrale de l’Équateur. Au cours des dix dernières années, son travail s’est largement concentré sur les questions liées au financement public du climat, à la transition énergétique, aux approches intégrées pour le financement de l’adaptation et de la réduction des risques de catastrophe, et à l’innovation financière.
Diana est titulaire d’un Master de Recherche en Développement Territorial Durable délivré conjointement par trois universités européennes (KU Leuven, Université de Paris 1 et Université de Padoue), d’un Master en Économie de la planification et du développement local par l’Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne, et d’une spécialisation en Leadership, Changement Climatique et Villes délivrée par la Faculté latino-américaine des sciences sociales (FLACSO – Équateur/Costa Rica). Elle est également diplômée en Business et Relations Internationales de l’Université Catholique de l’Équateur.
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31/08/2023
Billet d'analyse
Comment créer des synergies entre la finance pour le développement et la finance climat
Le développement durable et le changement climatique sont deux questions urgentes et interconnectées que les pays se sont engagés à traiter au niveau international. L'Agenda 2030 pour le développement durable, qui s’articule autour des 17 objectifs de développement durable (ODD), dont l'action contre le changement climatique, a été adopté par l'Organisation des Nations unies (ONU) en 2015. La même année, l'Accord de Paris a été adopté par les parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Ces deux instruments comportent des objectifs mondiaux et nationaux précis à moyen et à long terme qui sont encore loin d'être atteints. Cet article présente quelques pistes pour favoriser une approche intégrée. -
15/06/2023
Billet d'analyse
Réformer le financement du développement pour permettre la transition vers le développement durable
Trois principes pour une approche axée sur la demande. Ce billet a été menés par [i4ce] et l'Iddri. La communauté internationale partage le constat que l'architecture du financement du développement mondial n'est plus adaptée. La Banque mondiale, le FMI et d'autres institutions du système élargi de financement du développement sont aujourd'hui invités à investir davantage dans les biens mondiaux (notamment pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité). Toutefois, leur structure interne et les paradigmes sur lesquels ils fondent leurs décisions n'ont pas changé depuis qu'ils ont été créés, avec le développement – notamment la pauvreté et la stabilité macroéconomique – comme mandat principal. Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que la réponse de ces institutions internationales reste insuffisante en termes de volume, de structure et d'accessibilité.