Diana CÁRDENAS MONAR

Chercheuse – Outils pour le financement de la transition à l'international

Diana a rejoint I4CE en 2023 pour contribuer au développement et à la mise en œuvre de projets du programme d’économie ayant une forte dimension internationale. Sa mission implique la collaboration avec des partenaires internationaux pour partager, diffuser et améliorer les méthodes et approches développées par I4CE dans le contexte français.

 

Avant de rejoindre I4CE, Diana était directrice générale du Groupe de Financement Climatique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (GFLAC), où elle a passé deux ans à développer et gérer des projets impliquant des gouvernements, des organisations internationales, des institutions financières et d’autres partenaires de la société civile. Parallèlement et avant cette expérience, elle a travaillé comme consultante indépendante et fonctionnaire, notamment en tant que Directrice de l’Innovation à la Banque Centrale de l’Équateur. Au cours des dix dernières années, son travail s’est largement concentré sur les questions liées au financement public du climat, à la transition énergétique, aux approches intégrées pour le financement de l’adaptation et de la réduction des risques de catastrophe, et à l’innovation financière.

 

Diana est titulaire d’un Master de Recherche en Développement Territorial Durable délivré conjointement par trois universités européennes (KU Leuven, Université de Paris 1 et Université de Padoue), d’un Master en Économie de la planification et du développement local par l’Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne, et d’une spécialisation en Leadership, Changement Climatique et Villes délivrée par la Faculté latino-américaine des sciences sociales (FLACSO – Équateur/Costa Rica). Elle est également diplômée en Business et Relations Internationales de l’Université Catholique de l’Équateur.

Équipe
Dernières contributions
  • 06/12/2024 Étude Climat

    Plans de financement : Comment les pays envisagent de financer leur transition climatique

    L'urgence de l'action climatique est chaque jour plus évidente, mais les financements disponibles sont encore très insuffisants pour y faire face. Le premier bilan mondial a mis en évidence un écart croissant entre les besoins des pays en développement et le soutien qu'ils reçoivent, tandis que les économies avancées peinent elles aussi à financer leurs propres ambitions climatiques.
  • 13/06/2024 Billet d'analyse

    Après Bonn et vers la COP 29 : la bataille du financement et le rôle des plans de financement pour la transition

    Des négociations climatiques tendues viennent de s'achever à Bonn avec des progrès limités sur le financement et les engagements climatiques révisés dans le cadre de l'Accord de Paris. Cela contraste avec les ambitions exprimées lors de la cérémonie d'ouverture de la soixantième session des organes subsidiaires (SB 60) de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Simon Stiell – Secrétaire exécutif – a souligné la nécessité de « faire de sérieux progrès en matière de financement, le grand facilitateur de l'action climatique » et de viser des contributions déterminées au niveau national de troisième génération (CDN 3.0) plus audacieuses, plus larges et plus inclusives qui « peuvent servir de plans directeurs pour propulser les économies et les sociétés vers l'avant et favoriser une plus grande résilience» .  
  • 17/05/2024

    Revenus carbone : leur rôle dans le financement de la transition climatique

    Le mois dernier, le secrétaire de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Simon Stiell, a souligné l'importance de cette année et de l'année prochaine pour l'Accord de Paris et a appelé à « un bond en avant dans le financement climatique » avant les Réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. En effet, les émissions devant atteindre leur maximum avant 2025, notre fenêtre d'opportunité pour maintenir l’augmentation de la température à +1,5°C se referme rapidement. Il est urgent d'accroître et d'améliorer les financements pour la transition. Les politiques de tarification du carbone et leurs recettes font partie des outils disponibles qui peuvent contribuer à combler le déficit de financement de la lutte contre le changement climatique.
  • 15/05/2024 Étude Climat

    Maximiser les avantages de la tarification du carbone par l’utilisation des revenus carbone

    Les politiques de tarification du carbone et leurs revenus font partie des outils disponibles qui peuvent aider à combler le déficit de financement climatique. Avec des recettes provenant des taxes sur le carbone et des systèmes d'échange de quotas d'émission (ETS) qui ont triplé depuis l'Accord de Paris, et une tendance à la hausse qui pourrait se poursuivre à moyen terme, « comment utiliser les recettes du carbone » est devenu une question cruciale. Ce rapport, préparé dans le cadre du projet European Union Climate Dialogues (EUCDs) financé par l'Union européenne (UE), vise à informer les décideurs politiques et les praticiens sur les leçons apprises et les voies à suivre concernant l'utilisation des revenus du carbone, avec une approche globale basée sur un examen des expériences internationales.  
  • 19/04/2024 Billet d'analyse

    Un financement plus important et de meilleure qualité : maximiser les effets positifs sur le climat pour une transition rapide

    Depuis l'Accord de Paris en 2015, il y a eu des avancées significatives pour favoriser l'engagement des pays et institutions financières à lutter contre la crise climatique et à s'assurer que les risques et les opportunités liés au climat sont pris en compte dans les investissements. Cependant, les émissions devant atteindre leur pic avant 2025, notre fenêtre d'opportunité se referme rapidement pour rester en-dessous des +1,5 °C. En attendant, les besoins financiers pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et pour répondre aux priorités en matière d'adaptation augmentent rapidement. Luis Zamarioli Santos et Diana Cárdenas Monar, d'I4CE, estiment que l'engagement doit se traduire de toute urgence par des actions, et que ces dernières doivent apporter le changement rapide dont le monde a besoin. Les gouvernements et les institutions financières publiques ont un rôle central à jouer pour fournir davantage de financements et pour qu'ils soient de meilleure qualité, en maximisant les impacts positifs. Ce billet de blog met en lumière certaines opportunités pour avancer sur la voie d'une transformation systémique, en impliquant les principales parties prenantes dans une approche économique globale. 
  • 31/08/2023 Billet d'analyse

    Comment créer des synergies entre la finance pour le développement et la finance climat

    Le développement durable et le changement climatique sont deux questions urgentes et interconnectées que les pays se sont engagés à traiter au niveau international. L'Agenda 2030 pour le développement durable, qui s’articule autour des 17 objectifs de développement durable (ODD), dont l'action contre le changement climatique, a été adopté par l'Organisation des Nations unies (ONU) en 2015. La même année, l'Accord de Paris a été adopté par les parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Ces deux instruments comportent des objectifs mondiaux et nationaux précis à moyen et à long terme qui sont encore loin d'être atteints. Cet article présente quelques pistes pour favoriser une approche intégrée.
  • 15/06/2023 Billet d'analyse

    Réformer le financement du développement pour permettre la transition vers le développement durable

    Trois principes pour une approche axée sur la demande. Ce billet a été menés par [i4ce] et l'Iddri.  La communauté internationale partage le constat que l'architecture du financement du développement mondial n'est plus adaptée. La Banque mondiale, le FMI et d'autres institutions du système élargi de financement du développement sont aujourd'hui invités à investir davantage dans les biens mondiaux (notamment pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité). Toutefois, leur structure interne et les paradigmes sur lesquels ils fondent leurs décisions n'ont pas changé depuis qu'ils ont été créés, avec le développement – notamment la pauvreté et la stabilité macroéconomique – comme mandat principal. Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que la réponse de ces institutions internationales reste insuffisante en termes de volume, de structure et d'accessibilité.

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