COP30 : pour des plans de financement nationaux de la transition climat
Pour Benoît LEGUET, le succès de la COP30 en novembre ne se mesurera pas aux nouveaux engagements climatiques des pays. Elle doit en revanche donner aux États – et notamment ceux du Sud – les moyens de piloter le financement de leur transition nationale.
La conférence des Nations unies sur le climat (COP30) se tiendra à Belém du 10 au 21 novembre. Dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris, les attentes vis-à-vis de cette conférence sont fortes, dans un contexte où le multilatéralisme est mis à mal.
Les États doivent actualiser en amont de la COP leur « contribution nationale », feuille de route climatique, avec notamment des engagements sectoriels ou nationaux de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Plus d’une centaine de pays l’ont déjà fait. Et l’Europe sera en mesure de le faire quelques jours avant l’ouverture de la conférence : les ministres de l’Environnement de l’Union européenne devraient se mettre d’accord le 4 novembre sur un objectif de réduction des émissions à horizon 2035 et 2040.
