Revenu des enchères de la phase 3 de l’EU ETS : une nouvelle ressource publique

13 janvier 2013 - Point Climat

Par Guillaume Chevaleyre et Nicolas Berghmans, I4CE

A partir du 1er janvier 2013, la vente aux enchères devient le mode d’attribution principal des quotas de CO2 dans l’EU ETS. D’ici à 2020, un peu moins d’un milliard de quotas EUA seront vendus chaque année et généreront des revenus pour les Etats membres. Alors que les ventes de quotas de phase 3 ont commencé, des incertitudes demeurent quant au montant total de quotas à mettre aux enchères. Les allocations gratuites de quotas par benchmark, la révision éventuelle du calendrier des enchères, ou encore l’exemption des vols aériens internationaux de l’EU ETS affecteront le volume de quotas mis aux enchères et le prix de l’EUA. Ces facteurs modifieront de manière différenciée les revenus des enchères des Etats membres. La variabilité de cette nouvelle ressource financière devra être prise en compte par les autorités publiques.

Revenu des enchères de la phase 3 de l’EU ETS : une nouvelle ressource publique Télécharger
Pour aller plus loin
  • 29/10/2025 Tribune
    COP30 : pour des plans de financement nationaux de la transition climat

    Pour Benoît LEGUET, le succès de la COP30 en novembre ne se mesurera pas aux nouveaux engagements climatiques des pays. Elle doit en revanche donner aux États – et notamment ceux du Sud – les moyens de piloter le financement de leur transition nationale.

  • 28/10/2025
    Déplacer la focale des objectifs vers la mise en œuvre : comment Belém peut donner une nouvelle impulsion à l’agenda de la finance climat

    Dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris, quels progrès ont été réalisés en ce qui concerne l’alignement des flux financiers sur une trajectoire de développement bas-carbone et résilient au changement climatique (l’ambition énoncée à l’article 2.1(c) ) ? Comment faire avancer les choses ? En l’absence d’une évaluation exhaustive des progrès réalisés , cet article s’appuie sur les analyses existantes, et examine les efforts déployés par les gouvernements et le secteur financier pour aligner les flux financiers avec les objectifs climat. Il met en évidence une évolution du débat vers une approche plus axée sur l’action au niveau des pays, ainsi que sur les besoins réels en matière d’investissements. Enfin, il explore les moyens de surmonter les obstacles actuels à l’action, malgré un contexte politique global peu propice. Les auteurs préconisent de ne pas considérer l’article 2.1(c) comme une disposition isolée, mais bien comme un élément qui nécessite la mise en œuvre intégrale de toutes les dispositions de l’Accord de Paris. Ils appellent également à ce que la focale de l’agenda de la finance climat se déplace de l’annonce d’objectifs vers la mise en œuvre d’actions concrètes, et proposent des pistes pour que la COP30 de Belém contribue à cette réorientation.

  • 17/07/2025 Billet d'analyse
    Quelles perspectives pour le financement de l’action climatique ? De Séville à Belém

    With the dust settling from COP29’s hard-fought negotiations on the New Collective Quantified Goal (NCQG), attention is shifting to how the climate finance goal will be met. The challenge is how to scale up financing for increasingly connected priorities in a challenging landscape of debt stress and cuts in official development assistance.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer