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I4CE lance une série de publications sur l’intégration des trajectoires bas-carbone et résilientes au changement climatique dans les activités des Institutions financières de développement

L’un des principaux enjeux pour atteindre cet objectif climat de long terme est de mobiliser les milliers de milliards de dollars nécessaires au niveau mondial. Cette transition vers un modèle économique sobre en carbone et résilient au changement climatique passe par l’intégration (mainstreaming) des enjeux climatiques dans la prise de décision des investissements.

 

I4CE conduit un projet de recherche de long terme avec le soutien financier de la Caisse des Dépôts et de l’Agence Française de Développement afin de comprendre comment les IFD se mobilisent face à cet enjeu. L’intégration du changement climatique dans la prise de décision en matière de financement du développement pose plusieurs défis opérationnels. S’inspirant des pratiques actuelles au sein des IFD, le projet de recherche examine les approches, outils et métriques mises en œuvre pour intégrer les objectifs de mitigation et d’adaptation dans la prise de décision d’investissement.

 

Au travers d’une série d’études de cas approfondies et d’une revue de la littérature institutionnelle, le projet cherche à faciliter l’apprentissage au sein des IFD. Le projet met en évidence les changements de paradigmes nécessaires pour intégrer les objectifs de climat et de développement pour atteindre un modèle de croissance sobre en carbone et résilient au changement climatique. Il s’agit d’abandonner une vision « en silo » de la finance climat et de progresser vers un alignement de l’ensemble des activités économiques sur des investissements cohérents avec la transition de long terme.

 

Construit en interaction bilatérale avec les IFD, le projet identifie les opportunités de développement d’évaluations qualitatives et quantitatives de leur contribution à la transition bas-carbone des économies des pays qu’elles financent.

 

Les publications de cette série incluent :

21 oct 2015

I4CE lance une série de publications sur l’intégration des trajectoires bas-carbone et résilientes au changement climatique dans les activités des Institutions financières de développement

Pour aller plus loin
  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Assouplir les normes CO₂ pour les voitures ne sauvera pas l’industrie automobile européenne, ni le pouvoir d’achat

    Récemment, les constructeurs automobiles ont appelé à un assouplissement des normes d’émission de CO2 pour les véhicules, ainsi qu’à un report de l’objectif 2035 sur la fin de vente des véhicules thermiques. Ils soulignent en particulier la crise que l’industrie a connu ces dernières années, la pression croissante de la Chine sur leur compétitivité et la demande insuffisante de véhicules électriques en Europe. Alors que la Commission européenne s’apprête à publier son paquet automobile, qui comprend une révision des normes d’émissions de CO₂ pour les voitures, cet article examine les réalités qui se cachent derrière les difficultés actuellement rencontrées par les constructeurs automobiles et les conséquences d’un assouplissement et d’un report de la réglementation européenne pour ce secteur. 

  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Maintenir l’objectif 2035 pour soutenir la transition de l’industrie automobile française

    Pour réduire ses émissions de CO2 et ses coûteuses importations de carburants fossiles, l’Union Européenne s’est donné pour règle en 2022 qu’à partir de 2035, tous les nouveaux véhicules devront être à émissions nulles, c’est-à-dire essentiellement électriques. Mais aujourd’hui, ce règlement est remis en question. Les constructeurs automobiles demandent sa révision, pour autoriser les véhicules hybrides rechargeables, ou ceux fonctionnant aux biocarburants, entre autres modifications qui reviendraient, si elles étaient adoptées, à continuer à vendre des véhicules thermiques après 2035.  

  • 28/11/2025
    La finance climat à Belém : une opportunité manquée pour la mise en œuvre – et des coalitions qui avancent malgré tout

    La COP30 s’est conclue par un accord, preuve que le multilatéralisme fonctionne encore, mais son contenu déçoit : aucune décision sur la sortie des énergies fossiles ni contre la déforestation, un bilan mitigé pour l’adaptation. Sur la finance climat, Belém n’a pas réussi à passer de l’ambition à la mise en œuvre. Les négociations ont vite dérivé vers une nouvelle bataille de chiffres. La décision de tripler les financements pour l’adaptation laisse un goût d’inachevé : horizon lointain (2035), absence d’année de référence et formulation peu contraignante. Surtout, la COP30 a manqué l’occasion de s’attaquer aux mesures concrètes identifiées dans la feuille de route de Bakou à Belém pour atteindre 1 300 milliards de financements en 2035. Elle a cependant lancé de nouveaux processus : programme de travail sur la finance climat et table ronde ministérielle sur le NCQG.  

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