Demi-Journée d’étude I Le Label Bas Carbone : un outil au service de la transition pour les filières agricoles

Conférences - Par : Claudine FOUCHEROT

Quels types de financements et quels rôles pour les entreprises ?

 

Officiellement lancé depuis le début de l’année 2019, le label bas-carbone vise à fournir un cadre de référence pour mettre en œuvre, certifier des projets carbone et permettre de rémunérer les agriculteurs en conséquence, fournissant de réelles incitations économiques à la transformation des pratiques.

 

Le projet Carbon Agri a récemment permis de labelliser la méthodologie portée par l’IDELE avec les interprofessions lait et viande (CNIEL, INTERBEV) et la Confédération Nationale de l’Elevage en partenariat avec I4CE et est désormais ouvert aux porteurs de projets (http://www.france-carbon-agri.fr/).

 

Carbon Think est un consortium créé dans la région Grand-Est afin de déployer plus largement cette transition agricole et développer des projets de réductions d’émissions agricoles.
Portant sur un échantillon de 100 exploitations agricoles dans la région, ce test sera accéléré par la création d’une plateforme numérique et fondé sur les méthodologies certifiées du label Bas-Carbone.

L’objectif est également de proposer une commercialisation des crédits carbone générés au travers de la technologie blockchain.

 

Afin de présenter les avancées et les perspectives de ces projets ainsi que les opportunités de compensation certifiées par le label bas carbone, les acteurs du consortium CarbonThink en partenariat avec:vous convient à une journée sur le thème :

 

Le Label Bas Carbone : un outil au service de la transition pour les filières agricoles. Quels types de financements et quels rôles pour les entreprises ? 

 

Cette journée sera aussi l’occasion d’évaluer les niveaux d’engagements des acteurs économiques et publics afin de déployer cette démarche de progrès à plus grande échelle.

Elle se tiendra le mardi 25 février 2020 de 14:00 à 18:00 en salle 611,
hall 6 du Parc des expositions Porte de Versailles.

Les travaux seront suivis d’un cocktail.

 

Le programme détaillé de la journée vous sera communiqué ultérieurement.
Le nombre de place étant limité, nous vous prions de bien vouloir confirmer votre pré-inscription en répondant au questionnaire ci-dessous (est. 5′) :

 

Télécharger le questionnaire

 

Avec le soutien de :

 

 

A propos du Label Bas Carbone :

 

La France s’étant engagée à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, les acteurs économiques, de plus en plus conscients de leur empreinte, commencent à explorer des voies de réduction d’émissions et de compensation pour les émissions résiduelles.

Considéré comme le 2nd secteur le plus émetteur, l’Agriculture recèle beaucoup de marges de manœuvre non seulement pour réduire ses émissions (CO2, N20, CH4), mais surtout en permettant la séquestration du CO2 atm. dans les sols ou dans la biomasse. Avec la forêt, ce sont aujourd’hui les seules activités humaines capables d’être des puits naturels de carbone.

Officiellement lancé depuis le début de l’année 2019, le label bas-carbone vise à fournir un cadre de référence pour mettre en œuvre et certifier des projets carbone et permettre de rémunérer les agriculteurs en conséquence, fournissant de réelles incitations économiques à la transformation des pratiques. Afin de déployer plus largement cette transition agricole, il convient cependant de rassembler les acteurs économiques engagés vers la neutralité carbone autour de ces opportunités de compensation et de financement durable, qui ont aussi un impact important sur l’eau, la biodiversité et la revitalisation des territoires ruraux.

 

En savoir plus sur le label bas carbone 

25 fév 2020

Demi-Journée d’étude I Le Label Bas Carbone : un outil au service de la transition pour les filières agricoles

Contacts I4CE
Claudine FOUCHEROT
Claudine FOUCHEROT
Directrice du programme Agriculture et forêt Email
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    Comment le gouvernement entend-il financer la hausse de ses dépenses publiques pour le climat ? Suite aux réactions du gouvernement au rapport Pisani-Ferry qui proposait d’utiliser toutes les options dont l’endettement et la hausse des prélèvements obligatoires, faisons une hypothèse : et si le gouvernement misait uniquement sur les options d’économies budgétaires ? Damien Demailly d’I4CE fait une revue des options à disposition du gouvernement pour financer ainsi la transition. Évidemment, toutes sont difficiles à mettre en œuvre et certaines peuvent s’avérer contre-productives. Elles méritent néanmoins d’être explicités et débattues. L’ensemble des options pour financer la transition méritent de l’être.

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