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Comment l’épargne nationale soutient-elle les investissements de long terme ?

4 avril 2017 - Édito de la semaine - Par : Morgane NICOL

Morgane Nicol est intervenue lors d’une conférence organisée par la Banque de France et France Stratégie sur le rôle que joue l’épargne nationale dans le financement des besoins d’investissements de long-terme. Cette conférence a permis de dresser un diagnostic sur la destination de l’épargne en France et sur les défis du financement d’une croissance soutenue et durable, et de proposer des pistes pour permettre à l’épargne de financer davantage d’investissements de long-terme.

Son intervention portait sur le financement des investissements en faveur du climat en France. Les messages clés de cette intervention sont les suivants:

  • 32 Mds € de financements en faveur du climat ont été recensés en 2015  + d’information sur le panorama
  • Pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas-Carbone, au moins 10 à 15 Mds € d’investissements climat supplémentaires seront nécessaires par an
  • Ces besoins de financements supplémentaires viendront d’abord d’une réorientation de flux financiers aujourd’hui consacrés aux technologies carbonées :
    1. en donnant des signaux forts et anticipés par les investisseurs: prix du carbone, norme
    2. en concentrant les soutiens financiers publics sur les investissements les plus ambitieux et les porteurs de projets ayant des difficultés d’accès au financement
    3. en alignant les portefeuilles des acteurs financiers sur une trajectoire bas-carbone

Regarder l’intervention de Morgane à partir de 2h27

Pour en savoir + sur l’évènement

banque

 

 

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Morgane NICOL
Morgane NICOL
Directrice du Programme Territoires Email
Pour aller plus loin
  • 01/06/2023 Billet d'analyse
    Climat : où sont les économies budgétaires ?

    Comment le gouvernement entend-il financer la hausse de ses dépenses publiques pour le climat ? Suite aux réactions du gouvernement au rapport Pisani-Ferry qui proposait d’utiliser toutes les options dont l’endettement et la hausse des prélèvements obligatoires, faisons une hypothèse : et si le gouvernement misait uniquement sur les options d’économies budgétaires ? Damien Demailly d’I4CE fait une revue des options à disposition du gouvernement pour financer ainsi la transition. Évidemment, toutes sont difficiles à mettre en œuvre et certaines peuvent s’avérer contre-productives. Elles méritent néanmoins d’être explicités et débattues. L’ensemble des options pour financer la transition méritent de l’être.

  • 30/05/2023 Tribune
    Tribune – Transition écologique : « La France devra y consacrer chaque année 22 milliards d’euros de plus qu’en 2021 »

    Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ? La question est importante car elle alimente deux débats. Le premier concerne l’ampleur de la dépense publique. L’Etat et les collectivités locales devront investir dans les bâtiments et les infrastructures publiques, mais aussi aider les ménages et les entreprises à financer leurs propres investissements. Le second débat est macroéconomique : s’il faut investir davantage, cela implique de produire plus et d’épargner plus tout en consommant moins, ou encore de recourir à des capitaux étrangers – ce qui va affecter la croissance, l’emploi et le niveau des prix.

  • 26/05/2023
    Financement climat : les pavés dans la mare

    Le rapport Pisani-Ferry a jeté un premier pavé dans la mare en estimant à environ 30 milliards d’euros par an le besoin supplémentaire de dépenses publiques pour faire la transition climatique. Et un second pavé en explorant différentes options pour dégager une telle somme, telles que l’endettement et – ce qui a évidemment beaucoup fait parler – la hausse de la fiscalité sur les ménages aisés. Les membres du gouvernement qui ont réagi au rapport ont, malheureusement, omis de commenter le chiffre de 30 milliards. Mais ils ont largement commenté, et rejeté, la hausse de l’endettement et de la fiscalité pour financer ces dépenses.

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