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Publication du premier benchmark des places financières vertes

14 décembre 2017 - Billet d'analyse - Par : Maria SCOLAN / Pierre DUCRET / Benoît LEGUET

Le premier benchmark des places financières vertes résulte d’un partenariat entre la Climate Kic, sponsor du projet, I4CE, qui a réalisé la méthodologie et PwC qui a collecté et analysé les données. Il mesure et qualifie le degré de contribution des principales places financières des pays du G7 – Frankfort, Londres, Milan, New York, Paris, Tokyo et Toronto – au financement de la transition climat-environnement.

Il identifie les volumes de financement et d’investissement disponibles dans plusieurs classes d’actifs vertes. Il fournit également des informations sur trois dimensions essentielles : la transparence de l’information, l’intégrité verte des produits et services et les dynamiques à l’œuvre pour accélérer l’orientation des flux de capitaux vers un financement durable de l’économie.

Ses résultats sont basés sur des faits et données issues principalement de classements internationaux, ce qui garantit une analyse équitable des places financières couvertes et permettra un suivi dans le temps.

Ces premiers résultats montrent que chacune des places financières du G7 dispose d’atouts différentiés par type d’activités. Il donne des indications sur celles qui proposent des offres plus complètes, transparentes ou exigeantes.

Un périmètre qui mériterait d’être étendu : Ce premier benchmark ne prétend pas rendre compte complètement de la performance « verte » des places financières, faute de données internationales homogènes. En effet, cette première édition couvre un nombre limité de classes d’actifs et de types d’acteurs : financements des technologies vertes, obligations vertes, sociétés cotées, émetteurs d’obligations vertes et investisseurs institutionnels. Il mériterait notamment d’être complété par une évaluation des prêts bancaires, de l’assurance, des fonds d’investissement et du capital investissement.

Pour aller plus loin
  • 01/06/2023 Billet d'analyse
    Climat : où sont les économies budgétaires ?

    Comment le gouvernement entend-il financer la hausse de ses dépenses publiques pour le climat ? Suite aux réactions du gouvernement au rapport Pisani-Ferry qui proposait d’utiliser toutes les options dont l’endettement et la hausse des prélèvements obligatoires, faisons une hypothèse : et si le gouvernement misait uniquement sur les options d’économies budgétaires ? Damien Demailly d’I4CE fait une revue des options à disposition du gouvernement pour financer ainsi la transition. Évidemment, toutes sont difficiles à mettre en œuvre et certaines peuvent s’avérer contre-productives. Elles méritent néanmoins d’être explicités et débattues. L’ensemble des options pour financer la transition méritent de l’être.

  • 30/05/2023 Tribune
    Tribune – Transition écologique : « La France devra y consacrer chaque année 22 milliards d’euros de plus qu’en 2021 »

    Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ? La question est importante car elle alimente deux débats. Le premier concerne l’ampleur de la dépense publique. L’Etat et les collectivités locales devront investir dans les bâtiments et les infrastructures publiques, mais aussi aider les ménages et les entreprises à financer leurs propres investissements. Le second débat est macroéconomique : s’il faut investir davantage, cela implique de produire plus et d’épargner plus tout en consommant moins, ou encore de recourir à des capitaux étrangers – ce qui va affecter la croissance, l’emploi et le niveau des prix.

  • 26/05/2023
    Financement climat : les pavés dans la mare

    Le rapport Pisani-Ferry a jeté un premier pavé dans la mare en estimant à environ 30 milliards d’euros par an le besoin supplémentaire de dépenses publiques pour faire la transition climatique. Et un second pavé en explorant différentes options pour dégager une telle somme, telles que l’endettement et – ce qui a évidemment beaucoup fait parler – la hausse de la fiscalité sur les ménages aisés. Les membres du gouvernement qui ont réagi au rapport ont, malheureusement, omis de commenter le chiffre de 30 milliards. Mais ils ont largement commenté, et rejeté, la hausse de l’endettement et de la fiscalité pour financer ces dépenses.

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