Intégrité Environnementale des obligations vertes : enjeux, statut et prochaines étapes.

2 mars 2018 - Etude Climat - Par : Morgane NICOL / Dr. Ian COCHRAN

Ce rapport présente les principales conclusions du deuxième groupe de travail du programme de travail d’I4CE sur les obligations vertes, explorant les défis et les opportunités pour garantir l’intégrité environnementale du marché des obligations vertes. Il explore la compréhension des enjeux et des défis liés à l’intégrité environnementale des obligations vertes et suggère des prochaines étapes potentielles pour les parties prenantes privées et publiques :

 

  • Premièrement, les enjeux pour les acteurs du marché visant à assurer l’intégrité environnementale des obligations vertes sont identifiés et catégorisés.
  • Deuxièmement, les approches existantes pour définir l’éligibilité des actifs « verts » sont passées en revue et les principaux défis et étapes suivantes sont identifiés.
  • Troisièmement, les approches existantes en matière d’examen externe et d’établissement de rapports sont examinées et les principaux défis et prochaines étapes sont identifiés. Le rapport conclut avec des recommandations pour les décideurs et les acteurs du marché afin d’améliorer la pratique dans ce domaine.

Ce rapport suppose de manière transparente que l’objectif d’assurer « l’intégrité environnementale » du marché des obligations vertes est de soutenir la transition du LCCR. Bien qu’il n’y ait pas de consensus total sur la contribution active du marché des obligations vertes, il semble que ce soit les principaux objectifs liés aux politiques attendus par un certain nombre d’acteurs publics, privés et de la société civile.

En outre, ce n’est pas seulement le cas pour le marché des obligations vertes, mais cela affecte le besoin de « verdissement » ou d ‘ « alignement » de tous les actifs financiers, conformément à l’article 2.1c de l’Accord de Paris.

Ce programme de recherche a été soutenu par la Climate Works Foundation.

Le rapport complet et le résumé des deux rapports sont disponibles ci-dessous en version anglaise.

Les résultats du GT 1 sur l’amélioration de la contribution à la transition du PRCC sont disponibles ici: Rapport 1. Obligations vertes: améliorer leur contribution à la transition vers une économie sobre en carbone et résiliente au changement climatique.

 

Intégrité Environnementale des obligations vertes : enjeux, statut et prochaines étapes. Télécharger
Contacts I4CE
Morgane NICOL
Morgane NICOL
Directrice du Programme Territoires Email
Dr. Ian COCHRAN
Dr. Ian COCHRAN
Conseiller Senior - Investissements Climat & Finance Email
Pour aller plus loin
  • 02/06/2023
    Climat : à la recherche des économies budgétaires

    Avec le récent rapport de Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, la question du financement de la transition climatique fait les gros titres en France. Il suscite énormément de réactions et vous trouverez dans cette newsletter plusieurs analyses d’I4CE, dont une qui explore l’idée de financer la transition avec des économies budgétaires et met en lumière les défis, jamais faciles, que cela implique de relever

  • 01/06/2023 Billet d'analyse
    Climat : où sont les économies budgétaires ?

    Comment le gouvernement entend-il financer la hausse de ses dépenses publiques pour le climat ? Suite aux réactions du gouvernement au rapport Pisani-Ferry qui proposait d’utiliser toutes les options dont l’endettement et la hausse des prélèvements obligatoires, faisons une hypothèse : et si le gouvernement misait uniquement sur les options d’économies budgétaires ? Damien Demailly d’I4CE fait une revue des options à disposition du gouvernement pour financer ainsi la transition. Évidemment, toutes sont difficiles à mettre en œuvre et certaines peuvent s’avérer contre-productives. Elles méritent néanmoins d’être explicités et débattues. L’ensemble des options pour financer la transition méritent de l’être.

  • 30/05/2023 Tribune
    Tribune – Transition écologique : « La France devra y consacrer chaque année 22 milliards d’euros de plus qu’en 2021 »

    Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ? La question est importante car elle alimente deux débats. Le premier concerne l’ampleur de la dépense publique. L’Etat et les collectivités locales devront investir dans les bâtiments et les infrastructures publiques, mais aussi aider les ménages et les entreprises à financer leurs propres investissements. Le second débat est macroéconomique : s’il faut investir davantage, cela implique de produire plus et d’épargner plus tout en consommant moins, ou encore de recourir à des capitaux étrangers – ce qui va affecter la croissance, l’emploi et le niveau des prix.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer