Publications

Accord de Paris : comment transformer l’économie mondiale en 50 ans ?

2 janvier 2017 - Édito de la semaine - Par : Benoît LEGUET

L’Accord de Paris, accord révolutionnaire à triple titre, contient en germe la promesse de transformer radicalement l’économie avant la fin du siècle. L’enjeu va désormais être de traduire cette promesse en actions concrètes.

Premier trait révolutionnaire de l’Accord de Paris : ses objectifs. Figurant dans l’article 2 de l’Accord, ils sont au nombre de trois :

  1. Contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de +2 °C, en poursuivant l’action pour limiter l’élévation à +1,5 °C ;
  2. Renforcer les capacités d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques et promouvoir un développement à faible émission de gaz à effet de serre (GES), d’une manière qui ne menace pas la production alimentaire ;
  3. Rendre les flux financiers compatibles avec un profil d’évolution vers un développement à faible émission de GES et résilient aux changements climatiques.

Lire la suite sur le site de Variances

Contacts I4CE
Benoît LEGUET
Benoît LEGUET
Directeur général Email
Pour aller plus loin
  • 28/11/2025
    La finance climat à Belém : une opportunité manquée pour la mise en œuvre – et des coalitions qui avancent malgré tout

    La COP30 s’est conclue par un accord, preuve que le multilatéralisme fonctionne encore, mais son contenu déçoit : aucune décision sur la sortie des énergies fossiles ni contre la déforestation, un bilan mitigé pour l’adaptation. Sur la finance climat, Belém n’a pas réussi à passer de l’ambition à la mise en œuvre. Les négociations ont vite dérivé vers une nouvelle bataille de chiffres. La décision de tripler les financements pour l’adaptation laisse un goût d’inachevé : horizon lointain (2035), absence d’année de référence et formulation peu contraignante. Surtout, la COP30 a manqué l’occasion de s’attaquer aux mesures concrètes identifiées dans la feuille de route de Bakou à Belém pour atteindre 1 300 milliards de financements en 2035. Elle a cependant lancé de nouveaux processus : programme de travail sur la finance climat et table ronde ministérielle sur le NCQG.  

  • 24/11/2025
    Errata – Rapport Panorama des financements climat, Édition 2025
  • 21/11/2025
    Comment renforcer la gestion des risques climatiques pour protéger la stabilité financière

    Le changement climatique ne se conforme pas aux cycles économiques, politiques ou de supervision financière – ses impacts négatifs à long terme se situent au-delà de ces horizons. Il y a dix ans, lorsque Mark Carney a souligné ce paradoxe dans son discours emblématique Tragedy of the Horizons, le changement climatique n’était pas considéré comme un risque pour la stabilité financière. Aujourd’hui, les tests de résistance européens estiment à 638 milliards d’euros les pertes bancaires sur 8 ans, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) révèle que plus de 90 % des banques sont confrontées à des risques climatiques et environnementaux. Une question clé se pose : l’accent mis par les superviseurs sur le verdissement du système financier est-il suffisant face aux risques croissants, notamment ceux liés aux actifs échoués ? 

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer