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I4CE lance une série de publications sur l’intégration des trajectoires bas-carbone et résilientes au changement climatique dans les activités des Institutions financières de développement

9 octobre 2015 - Édito de la semaine

L’un des principaux enjeux pour atteindre cet objectif climat de long terme est de mobiliser les milliers de milliards de dollars nécessaires au niveau mondial. Cette transition vers un modèle économique sobre en carbone et résilient au changement climatique passe par l’intégration (mainstreaming) des enjeux climatiques dans la prise de décision des investissements.

I4CE conduit un projet de recherche de long terme avec le soutien financier de la Caisse des Dépôts et de l’Agence Française de Développement afin de comprendre comment les IFD se mobilisent face à cet enjeu. L’intégration du changement climatique dans la prise de décision en matière de financement du développement pose plusieurs défis opérationnels. S’inspirant des pratiques actuelles au sein des IFD, le projet de recherche examine les approches, outils et métriques mises en œuvre pour intégrer les objectifs de mitigation et d’adaptation dans la prise de décision d’investissement.

Au travers d’une série d’études de cas approfondies et d’une revue de la littérature institutionnelle, le projet cherche à faciliter l’apprentissage au sein des IFD. Le projet met en évidence les changements de paradigmes nécessaires pour intégrer les objectifs de climat et de développement pour atteindre un modèle de croissance sobre en carbone et résilient au changement climatique. Il s’agit d’abandonner une vision « en silo » de la finance climat et de progresser vers un alignement de l’ensemble des activités économiques sur des investissements cohérents avec la transition de long terme.

Construit en interaction bilatérale avec les IFD, le projet identifie les opportunités de développement d’évaluations qualitatives et quantitatives de leur contribution à la transition bas-carbone des économies des pays qu’elles financent.

Les publications de cette série incluent :

Pour aller plus loin
  • 26/04/2024
    Coupes budgétaires : le retour de la fin du monde contre la fin du mois

    Le vent a tourné. Après avoir annoncé 10 milliards de plus pour financer sa planification écologique dès 2024, le gouvernement a réalisé en urgence plusieurs coupes budgétaires pour contenir le déficit public de la France, à commencer par le budget de la rénovation énergétique et le Fonds Vert dédié aux collectivités. La tension entre la réduction du déficit public et le financement de la transition écologique est là pour durer, alors même que la France va devoir rénover toujours plus de bâtiments publics et de logements privés, construire toujours plus de RER métropolitains, aider toujours plus les agriculteurs à faire leur transition, s’adapter toujours plus aux conséquences du réchauffement climatique… C’est le retour de la fin du monde contre la fin du mois.

  • 25/04/2024 Tribune
    Politiques alimentaires : il faut se donner les moyens d’agir

    Les experts et expertes de l’alimentation et des politiques publiques de six organisations pressent le gouvernement de publier une Stratégie nationale pour l’alimentation (SNANC) cohérente, dotée des moyens adéquats et d’un réel portage politique, afin d’en faire un outil de planification réussie.

    Durant la crise agricole du début de l’année, les agriculteurs ont parfois exprimé le sentiment d’être coincés entre, d’un côté, des décideurs qui pousseraient un agenda de transition en faveur du verdissement de l’agriculture et, de l’autre, des consommateurs dont les achats (de produits exigeants d’un point de vue environnemental, ou de produits français) ne suivraient pas. Pour en finir avec ces injonctions contradictoires, l’action publique doit porter sur ce qui conditionne le lien entre producteurs et consommateurs : l’environnement alimentaire (offre, prix, normes sociales, publicité etc.), lui-même en grande partie façonné par les acteurs majeurs de l’industrie agro-alimentaire, de la grande distribution et de la restauration.

  • 25/04/2024
    Recommandations d’I4CE à l’Autorité bancaire européenne sur les plans de transition prudentiels

    L’Autorité bancaire européenne (EBA) clarifie la manière dont les banques doivent élaborer et mettre en œuvre leur « plan de transition », comme l’exige la réglementation prudentielle de l’Union Européenne (UE). Le plan de transition est la feuille de route stratégique de la banque, pour préparer une transition vers une économie durable telle que définie par les juridictions dans lesquelles elle opère, y compris une économie européenne neutre sur le plan climatique. Il a été introduit dans plusieurs cadres réglementaires de l’UE, notamment en tant qu’obligation de reporting découlant de la directive européenne CSRD. Le cadre prudentiel et l’EBA se concentrent sur un aspect spécifique : la manière dont les banques prévoient de gérer leurs risques financiers liés à la transition. L’encadrement de ces plans par l’EBA sera essentiel pour déterminer si les banques gèrent leurs risques financiers de manière cohérente avec le besoin plus large de financer la transition vers une économie bas carbone.

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Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
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