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I4CE lance une série de publications sur l’intégration des trajectoires bas-carbone et résilientes au changement climatique dans les activités des Institutions financières de développement

9 octobre 2015 - Édito de la semaine

L’un des principaux enjeux pour atteindre cet objectif climat de long terme est de mobiliser les milliers de milliards de dollars nécessaires au niveau mondial. Cette transition vers un modèle économique sobre en carbone et résilient au changement climatique passe par l’intégration (mainstreaming) des enjeux climatiques dans la prise de décision des investissements.

I4CE conduit un projet de recherche de long terme avec le soutien financier de la Caisse des Dépôts et de l’Agence Française de Développement afin de comprendre comment les IFD se mobilisent face à cet enjeu. L’intégration du changement climatique dans la prise de décision en matière de financement du développement pose plusieurs défis opérationnels. S’inspirant des pratiques actuelles au sein des IFD, le projet de recherche examine les approches, outils et métriques mises en œuvre pour intégrer les objectifs de mitigation et d’adaptation dans la prise de décision d’investissement.

Au travers d’une série d’études de cas approfondies et d’une revue de la littérature institutionnelle, le projet cherche à faciliter l’apprentissage au sein des IFD. Le projet met en évidence les changements de paradigmes nécessaires pour intégrer les objectifs de climat et de développement pour atteindre un modèle de croissance sobre en carbone et résilient au changement climatique. Il s’agit d’abandonner une vision « en silo » de la finance climat et de progresser vers un alignement de l’ensemble des activités économiques sur des investissements cohérents avec la transition de long terme.

Construit en interaction bilatérale avec les IFD, le projet identifie les opportunités de développement d’évaluations qualitatives et quantitatives de leur contribution à la transition bas-carbone des économies des pays qu’elles financent.

Les publications de cette série incluent :

Pour aller plus loin
  • 12/12/2025 Billet d'analyse
    Paris +10 : l’action climat plus que jamais nécessaire pour assurer notre sécurité, notre souveraineté, notre compétitivité, et la soutenabilité de nos finances publiques

    Qu’il semble loin, le 12 décembre 2015. Toutes les délégations à la COP21 se rangeaient alors derrière le petit marteau vert (en bois jurassien) de Laurent Fabius. Dix ans plus tard, la mode est plutôt au backlash.  La lutte contre le changement climatique peut désormais être décrite dans le débat public comme trop coûteuse car nécessitant des investissements conséquents. Inefficace, la part de nos émissions dans les émissions mondiales étant faible. Injuste, car venant amputer le pouvoir d’achat. Trop clivante, et voulue par une partie de l’électorat uniquement. Trop tardive, maintenir la planète sous +2°C de réchauffement semblant désormais hors de portée. Autant d’arguments qui sont pour partie vrais. Mais nécessitent pour autant d’être fortement nuancés. 

  • 11/12/2025 Billet d'analyse
    MaPrimeRénov’ : comment éviter de nouveaux coups d’arrêt ?

    À l’été 2025, le Gouvernement a décidé de fermer le guichet de MaPrimeRénov’ dédié aux rénovations d’ampleur pour les maisons individuelles. Pas seulement en raison des fraudes sur certains dossiers, mais surtout parce que les moyens de l’Anah n’ont pas suivi l’essor de ces rénovations. Pourtant, la dynamique observée depuis 2024 est un acquis à préserver : la rénovation d’ampleur a du succès et constitue une opportunité économique. Dans le projet de loi de finances, le Gouvernement propose de réduire à nouveau les crédits alloués à l’Anah, faisant craindre un nouveau coup d’arrêt en 2026. Quels moyens pour sécuriser le financement de la rénovation énergétique à court terme ? Et quelles perspectives pour accroître les rénovations d’ampleur sans augmenter les dépenses publiques ? 

  • 11/12/2025 Billet d'analyse
    Le financement climatique à la COP30 : progrès, écueils, défis et perspectives d’avenir

    Il y a quelques semaines, la COP30 s’est achevée à Belém avec l’accord de toutes les parties sur une « mobilisation mondiale » (ou mutirão) contre le changement climatique, prouvant que le multilatéralisme reste une voie viable pour permettre l’action, malgré de forts vents contraires géopolitiques et économiques. Cependant, Belém a donné des résultats décevants : aucune feuille de route pour la transition vers l’abandon des combustibles fossiles, malgré une forte pression de plus de 80 pays, pas de décisions concrètes sur la déforestation, ce qui est décevant pour une « COP amazonienne », et des résultats mitigés sur l’objectif mondial en matière d’adaptation, entre autres. 

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Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
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