Publications Financement public

I4CE accompagne la Tunisie dans sa stratégie de tarification du carbone

I4CE a conçu un programme de renforcement de capacités pour faciliter la mise en œuvre de politiques de tarification du carbone en Tunisie.

 

A destination des équipes du Programme des Nations Unies pour le développement et de l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie, ce programme se découpe en trois volets :

  • L’organisation et animation d’un atelier national sur la tarification carbone les 11 et 12 avril
  • Des visites en France pour une délégation tunisienne en avril et juin derniers afin d’échanger avec les administrations françaises en charge de la tarification du carbone et les principaux centres de modélisation économique français
  • Une session de formation les 20 et 21 juin sur l’élaboration d’une stratégie nationale bas carbone et les démarches de prospective animée par Vivian Dépoues et Sébastien Postic

 

Ce projet de formation a été réalisé dans le cadre de la participation de la Tunisie au programme « Partnership for Market Readiness » (PMR) de la Banque Mondiale. Le PMR apporte un soutien technique et financier pour permettre aux pays participants de préparer la mise en place de mécanismes de tarification du carbone pour promouvoir les efforts nationaux d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et de tester des instruments innovants tels que le marché domestique d’échange de quotas, la taxe carbone et autres mécanismes.

 

Contacts I4CE
Dr. Vivian DEPOUES
Dr. Vivian DEPOUES
Chercheur senior – Adaptation au changement climatique Email
Dr. Sébastien POSTIC
Dr. Sébastien POSTIC
Chercheur – Finances publiques, Développement Email
Pour aller plus loin
  • 26/04/2024
    Coupes budgétaires : le retour de la fin du monde contre la fin du mois

    Le vent a tourné. Après avoir annoncé 10 milliards de plus pour financer sa planification écologique dès 2024, le gouvernement a réalisé en urgence plusieurs coupes budgétaires pour contenir le déficit public de la France, à commencer par le budget de la rénovation énergétique et le Fonds Vert dédié aux collectivités. La tension entre la réduction du déficit public et le financement de la transition écologique est là pour durer, alors même que la France va devoir rénover toujours plus de bâtiments publics et de logements privés, construire toujours plus de RER métropolitains, aider toujours plus les agriculteurs à faire leur transition, s’adapter toujours plus aux conséquences du réchauffement climatique… C’est le retour de la fin du monde contre la fin du mois.

  • 24/04/2024 Billet d'analyse
    Rénovation énergétique des logements : modérer le besoin de financements publics n’aura rien d’évident

    La volonté du gouvernement de réduire rapidement le déficit public, sans augmentation d’impôts et donc en réduisant fortement la dépense publique, a fait une première victime : le budget de l’aide MaPrimeRénov’ accordée aux ménages pour la rénovation énergétique de leurs logements. Le marché de la rénovation globale étant encore peu structuré, notamment en matière d’accompagnement, l’État prévoit ne pas consommer l’enveloppe budgétaire actée en loi de finances et l’entérine dès ce début d’année. Mais la question de la dépense publique reviendra très vite sur la table, plusieurs rapports pointant un besoin de financements publics en forte hausse d’ici 2030. La bonne nouvelle est que le gouvernement peut espérer modérer ce besoin en mobilisant davantage les financements privés. La mauvaise est que pour cela il doit utiliser d’autres leviers de politique publique dont la mise en œuvre ne sera pas une mince affaire.

  • 03/04/2024 Tribune
    Comptes publics : n’écartons aucune option

    Pour redresser les comptes publics et assurer la planification écologique, le directeur de l’Institut de l’économie pour le climat, Benoît Leguet, estime que l’exécutif peut activer cinq leviers. « Nous avons mis en place une stratégie unique, pionnière, jamais mise en place dans un grand pays industriel : la planification écologique. Domaine par domaine, nous nous sommes fixé des objectifs et nous nous donnons les moyens de les atteindre. Notre feuille de route est claire : baisser de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. ». Ces mots sont de Gabriel Attal, le 28 mars, au Muséum d’histoire naturelle.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer