Les investissements bas-carbone en France 2011-2017

27 septembre 2018 - Étude Climat - Par : Dr. Ian COCHRAN / Hadrien HAINAUT / Lola GOUIFFES / Jason DESCHAMPS / Alice ROBINET

La transition vers une économie bas carbone nécessite d’importants investissements dans les bâtiments, les transports, la production d’énergie, l’industrie, l’agriculture. Mais pour accroître ces investissements et atteindre nos objectifs climatiques, il est nécessaire de mieux comprendre les dynamiques d’investissement dans ces secteurs, et de disposer d’outils pour évaluer l’efficacité des politiques publiques.

 

C’est pourquoi, depuis 2013, I4CE a développé le « Panorama des financements climat », un outil qui permet de suivre, pour la France, les dynamiques d’investissement et les flux financiers pour le climat. En mettant en lumière le déficit entre les investissements réalisés et ceux qui sont nécessaires, il aide toutes les parties prenantes à prendre conscience des enjeux et à s’engager. En agrégeant les dynamiques de tous les secteurs, il fournit une vision complète et sert de point de référence pour faire chaque année un état des lieux de la transition vers une économie bas carbone. Les analyses sectorielles quant à elle permettent d’évaluer les succès et les limites des politiques publiques.

 

Ce rapport s’adresse à tous ceux qui veulent comprendre – dans le détail – les investissements climat en France, ainsi que les politiques publiques associées. Il fournit de nombreuses informations sur la méthodologie du Panorama, car il a également vocation à soutenir, sinon à inspirer, tous ceux qui voudraient développer des exercices similaires dans leurs pays.

 

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Dr. Ian COCHRAN
Dr. Ian COCHRAN
Conseiller Senior - Investissements Climat & Finance Email
Hadrien HAINAUT
Hadrien HAINAUT
Responsable d'unité – Panorama des financements climat, Transition énergétique et prospective Email
Pour aller plus loin
  • 02/06/2023
    Investissements climat : derrière les chiffres, des choix politiques

    Avec le récent rapport de Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, la question du financement de la transition climatique fait les gros titres en France. Il suscite énormément de réactions et vous trouverez dans cette newsletter plusieurs analyses d’I4CE, dont une qui explore l’idée de financer la transition avec des économies budgétaires et met en lumière les défis, jamais faciles, que cela implique de relever

  • 01/06/2023 Billet d'analyse
    Climat : où sont les économies budgétaires ?

    Comment le gouvernement entend-il financer la hausse de ses dépenses publiques pour le climat ? Suite aux réactions du gouvernement au rapport Pisani-Ferry qui proposait d’utiliser toutes les options dont l’endettement et la hausse des prélèvements obligatoires, faisons une hypothèse : et si le gouvernement misait uniquement sur les options d’économies budgétaires ? Damien Demailly d’I4CE fait une revue des options à disposition du gouvernement pour financer ainsi la transition. Évidemment, toutes sont difficiles à mettre en œuvre et certaines peuvent s’avérer contre-productives. Elles méritent néanmoins d’être explicités et débattues. L’ensemble des options pour financer la transition méritent de l’être.

  • 30/05/2023 Tribune
    Transition écologique : « La France devra y consacrer chaque année 22 milliards d’euros de plus qu’en 2021 »

    Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ? La question est importante car elle alimente deux débats. Le premier concerne l’ampleur de la dépense publique. L’Etat et les collectivités locales devront investir dans les bâtiments et les infrastructures publiques, mais aussi aider les ménages et les entreprises à financer leurs propres investissements. Le second débat est macroéconomique : s’il faut investir davantage, cela implique de produire plus et d’épargner plus tout en consommant moins, ou encore de recourir à des capitaux étrangers – ce qui va affecter la croissance, l’emploi et le niveau des prix.

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