Comprendre les nouvelles exigences du reporting climat des institutions financières

Webinaires - Par : Anuschka HILKE / Romain HUBERT

 

 Le décret d’application de l’article 29 de la loi énergie-climat précisant davantage les nouvelles exigences sur le reporting climat des institutions financières en France, a été publié le 27 mai 2021.

 

I4CE et l’Institut Louis Bachelier ont travaillé en parallèle de l’écriture du décret avec le CGDD et la DG Trésor afin de réfléchir ensemble à la possibilité de formuler des critères minimums de qualité pour le reporting climat notamment en ce qui concerne les exigences autour de :

 

  • L’analyse de l’alignement des portefeuilles avec les objectifs de l’Accord de Paris,
  • La contribution des institutions financières à ces objectifs, ainsi que
  • L’analyse du risque physique et de transition des portefeuilles.

 

Le résultat intégral de ces réflexions a été rendu public par I4CE avec le soutien du WWF France dans la publication « Reporting climat des acteurs financiers : comment passer à la vitesse supérieure ».

 

Ces réflexions ont été alimentées par plusieurs projets de recherche dédiés à l’analyse de l’état de l’art des méthodologies disponible sur le marché. Les discussions détaillées sur les différentes types d’outils sont disponible pour l’analyse de l’alignement avec une trajectoire bas-carbone, et pour l’analyse du risque physique, tandis que la revue des méthodes d’analyse de transition sera rendu public dans l’année.

 

Ce webinaire était l’occasion de discuter comment ce décret répond au besoin pressant d’améliorer la qualité du reporting climat des institutions financières. Plus largement, il se concentrera sur la manière dont les institutions financières peuvent se saisir de ces nouvelles obligations afin d’améliorer leur stratégie climat.

 

Intervenant·es :  

 

  • Anuschka Hilke, Directrice du programme institutions financières à I4CE
  • Romain Hubert, Chef de projet à I4CE
  • Stéphane Voisin, Responsable scientifique Green & Sustainable Finance Research Program, Institut Louis Bachelier
  • Charlotte Gardes, Adjointe au chef de bureau au sein du service de financement de l’économie de la Direction Générale du Trésor, en charge de la finance durable et du risque climatique
  • Aurélien Girault, chargé de mission finance verte au sein du bureau « finance durable & RSE » du Ministère de la Transition écologique (MTE) – Commissariat Général au Développement Durable (CGDD)
  • Hugo Bluet, responsable finance verte au WWF France

 

Au programme :  

 

  • Quelles sont les nouvelles exigences de reporting concernant l’analyse de l’alignement avec et la contribution aux objectifs de l’Accord de Paris et l’analyse concernant le risque physique et de transition ?
  • Pourquoi des exigences si détaillées ?
  • Comment s’y prendre pour maximiser les co-bénéfices de la mise en œuvre de ces nouvelles exigences ?

 

Cet événement était organisé avec le soutien du WWF France.

27 mai 2021

Comprendre les nouvelles exigences du reporting climat des institutions financières

Contacts I4CE
Romain HUBERT
Romain HUBERT
Chercheur – Risques climat, Acteurs financiers et adaptation Email
Pour aller plus loin
  • 28/11/2025
    La finance climat à Belém : une opportunité manquée pour la mise en œuvre – et des coalitions qui avancent malgré tout

    La COP30 s’est conclue par un accord, preuve que le multilatéralisme fonctionne encore, mais son contenu déçoit : aucune décision sur la sortie des énergies fossiles ni contre la déforestation, un bilan mitigé pour l’adaptation. Sur la finance climat, Belém n’a pas réussi à passer de l’ambition à la mise en œuvre. Les négociations ont vite dérivé vers une nouvelle bataille de chiffres. La décision de tripler les financements pour l’adaptation laisse un goût d’inachevé : horizon lointain (2035), absence d’année de référence et formulation peu contraignante. Surtout, la COP30 a manqué l’occasion de s’attaquer aux mesures concrètes identifiées dans la feuille de route de Bakou à Belém pour atteindre 1 300 milliards de financements en 2035. Elle a cependant lancé de nouveaux processus : programme de travail sur la finance climat et table ronde ministérielle sur le NCQG.  

  • 24/11/2025
    Errata – Rapport Panorama des financements climat, Édition 2025
  • 21/11/2025
    Comment renforcer la gestion des risques climatiques pour protéger la stabilité financière

    Le changement climatique ne se conforme pas aux cycles économiques, politiques ou de supervision financière – ses impacts négatifs à long terme se situent au-delà de ces horizons. Il y a dix ans, lorsque Mark Carney a souligné ce paradoxe dans son discours emblématique Tragedy of the Horizons, le changement climatique n’était pas considéré comme un risque pour la stabilité financière. Aujourd’hui, les tests de résistance européens estiment à 638 milliards d’euros les pertes bancaires sur 8 ans, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) révèle que plus de 90 % des banques sont confrontées à des risques climatiques et environnementaux. Une question clé se pose : l’accent mis par les superviseurs sur le verdissement du système financier est-il suffisant face aux risques croissants, notamment ceux liés aux actifs échoués ? 

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer