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Colloque « Le rôle de la modélisation pour mesurer l’impact des politiques climatiques urbaines »

6 octobre 2015 - Édito de la semaine

Les rencontres du développement durable de l’AFD organisé en partenariat avec I4CE

À l’approche de la COP 21 et dans un contexte où les collectivités locales souhaitent s’engager à atténuer leurs effets sur le changement climatique, il est devenu essentiel pour elles d’évaluer l’impact de leur politique locale pour leur permettre d’imputer l’évolution des émissions de GES sur leur territoire à leurs actions.

L’objectif de ce colloque était de présenter les outils développés par la recherche pour évaluer l’impact des politiques publiques locales sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et voir dans quelle mesure les décideurs locaux se les approprient en appui à leurs prises de décisions.

Lors de ce colloque, des chercheurs, des institutionnels et des techniciens locaux sont intervenus pour répondre aux questions suivantes :

  • Quels outils de modélisation permettent d’évaluer les impacts des politiques climatiques locales ? Quelles interactions existent entre différentes politiques mises en place au niveau local (transport, logement, planification, etc.) ? Comment les évaluer ?
  • Ces outils sont-ils aisément appropriables par les collectivités locales ? Quel dialogue instaurer entre les modélisateurs et les acteurs des collectivités pour une meilleure appropriation des outils d’aide à la décision ?

Les présentations furent suivies d’un débat avec la salle et d’un cocktail déjeunatoire.

Téléchargez le programme de l’évènement

Téléchargez les différentes présentations des intervenants ci-dessous.

Pour aller plus loin
  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Assouplir les normes CO₂ pour les voitures ne sauvera pas l’industrie automobile européenne, ni le pouvoir d’achat

    Récemment, les constructeurs automobiles ont appelé à un assouplissement des normes d’émission de CO2 pour les véhicules, ainsi qu’à un report de l’objectif 2035 sur la fin de vente des véhicules thermiques. Ils soulignent en particulier la crise que l’industrie a connu ces dernières années, la pression croissante de la Chine sur leur compétitivité et la demande insuffisante de véhicules électriques en Europe. Alors que la Commission européenne s’apprête à publier son paquet automobile, qui comprend une révision des normes d’émissions de CO₂ pour les voitures, cet article examine les réalités qui se cachent derrière les difficultés actuellement rencontrées par les constructeurs automobiles et les conséquences d’un assouplissement et d’un report de la réglementation européenne pour ce secteur. 

  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Maintenir l’objectif 2035 pour soutenir la transition de l’industrie automobile française

    Pour réduire ses émissions de CO2 et ses coûteuses importations de carburants fossiles, l’Union Européenne s’est donné pour règle en 2022 qu’à partir de 2035, tous les nouveaux véhicules devront être à émissions nulles, c’est-à-dire essentiellement électriques. Mais aujourd’hui, ce règlement est remis en question. Les constructeurs automobiles demandent sa révision, pour autoriser les véhicules hybrides rechargeables, ou ceux fonctionnant aux biocarburants, entre autres modifications qui reviendraient, si elles étaient adoptées, à continuer à vendre des véhicules thermiques après 2035.  

  • 28/11/2025
    La finance climat à Belém : une opportunité manquée pour la mise en œuvre – et des coalitions qui avancent malgré tout

    La COP30 s’est conclue par un accord, preuve que le multilatéralisme fonctionne encore, mais son contenu déçoit : aucune décision sur la sortie des énergies fossiles ni contre la déforestation, un bilan mitigé pour l’adaptation. Sur la finance climat, Belém n’a pas réussi à passer de l’ambition à la mise en œuvre. Les négociations ont vite dérivé vers une nouvelle bataille de chiffres. La décision de tripler les financements pour l’adaptation laisse un goût d’inachevé : horizon lointain (2035), absence d’année de référence et formulation peu contraignante. Surtout, la COP30 a manqué l’occasion de s’attaquer aux mesures concrètes identifiées dans la feuille de route de Bakou à Belém pour atteindre 1 300 milliards de financements en 2035. Elle a cependant lancé de nouveaux processus : programme de travail sur la finance climat et table ronde ministérielle sur le NCQG.  

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