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COP21 – un succès qui marque la ‘fin du commencement’

L’Accord de Paris apporte un signal et un cadre en faveur de l’action dans la lutte contre le changement climatique. Equilibré et ambitieux dans ses objectifs – dont la décarbonation de l’économie mondiale avant la fin du siècle –, il réunit les conditions pour inciter chacun à faire plus.

En entérinant un nouveau régime international sur le climat, l’Accord permet de se concentrer sur l’essentiel : orienter les pays vers des économies bas-carbone et résilientes au changement climatique. C’est bien cela le défi principal à relever, plus que l’application directe des décisions prises à Paris.

La COP21 marque l’avènement d’un nouveau régime de coopération internationale plutôt que la volonté – utopique – de punir ou contraindre les États. Elle entérine des évolutions qui se basent sur la volonté d’inciter tous les acteurs – États ou non – à agir. En ce sens, c’est une réelle victoire du multilatéralisme.

En effet, la COP21 marque la « fin du commencement » des négociations pour s’orienter un régime permanent, émaillés de rendez-vous réguliers. Cette victoire ne sera cependant historique que si cette coopération aboutit sur une action renforcée et sur des résultats concrets. Il n’y plus qu’à !

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Hadrien HAINAUT
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Benoît LEGUET
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Pour aller plus loin
  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Assouplir les normes CO₂ pour les voitures ne sauvera pas l’industrie automobile européenne, ni le pouvoir d’achat

    Récemment, les constructeurs automobiles ont appelé à un assouplissement des normes d’émission de CO2 pour les véhicules, ainsi qu’à un report de l’objectif 2035 sur la fin de vente des véhicules thermiques. Ils soulignent en particulier la crise que l’industrie a connu ces dernières années, la pression croissante de la Chine sur leur compétitivité et la demande insuffisante de véhicules électriques en Europe. Alors que la Commission européenne s’apprête à publier son paquet automobile, qui comprend une révision des normes d’émissions de CO₂ pour les voitures, cet article examine les réalités qui se cachent derrière les difficultés actuellement rencontrées par les constructeurs automobiles et les conséquences d’un assouplissement et d’un report de la réglementation européenne pour ce secteur. 

  • 01/12/2025 Billet d'analyse
    Maintenir l’objectif 2035 pour soutenir la transition de l’industrie automobile française

    Pour réduire ses émissions de CO2 et ses coûteuses importations de carburants fossiles, l’Union Européenne s’est donné pour règle en 2022 qu’à partir de 2035, tous les nouveaux véhicules devront être à émissions nulles, c’est-à-dire essentiellement électriques. Mais aujourd’hui, ce règlement est remis en question. Les constructeurs automobiles demandent sa révision, pour autoriser les véhicules hybrides rechargeables, ou ceux fonctionnant aux biocarburants, entre autres modifications qui reviendraient, si elles étaient adoptées, à continuer à vendre des véhicules thermiques après 2035.  

  • 28/11/2025
    La finance climat à Belém : une opportunité manquée pour la mise en œuvre – et des coalitions qui avancent malgré tout

    La COP30 s’est conclue par un accord, preuve que le multilatéralisme fonctionne encore, mais son contenu déçoit : aucune décision sur la sortie des énergies fossiles ni contre la déforestation, un bilan mitigé pour l’adaptation. Sur la finance climat, Belém n’a pas réussi à passer de l’ambition à la mise en œuvre. Les négociations ont vite dérivé vers une nouvelle bataille de chiffres. La décision de tripler les financements pour l’adaptation laisse un goût d’inachevé : horizon lointain (2035), absence d’année de référence et formulation peu contraignante. Surtout, la COP30 a manqué l’occasion de s’attaquer aux mesures concrètes identifiées dans la feuille de route de Bakou à Belém pour atteindre 1 300 milliards de financements en 2035. Elle a cependant lancé de nouveaux processus : programme de travail sur la finance climat et table ronde ministérielle sur le NCQG.  

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