ÉDITO

Repousser les frontières de l’expertise

Le nouveau rapport d’activité d’I4CE illustre une nouvelle fois que l’Institut a su trouver sa place et sa valeur ajoutée en tant que producteur d’expertise sur le climat. Ses données et ses analyses contribuent toujours plus à l’élaboration des politiques publiques et à la qualité du débat public. Toute l’équipe de l’Institut peut être fière de son travail.
Cette réussite suscite cependant des attentes, et elle nous oblige. Le contexte d’aujourd’hui n’est d’ailleurs plus celui qui prévalait au moment de la création de l’Institut. Pour nous aider à préparer la prochaine étape, douze acteurs et observateurs de la vie publique réunis sous la présidence d’Alain Quinet ont réfléchi avec bienveillance, mais aussi exigence, sur le futur d’I4CE. Leurs recommandations, bien entendu formulées en toute indépendance, nous ont été précieuses. Elles nous ont permis de prendre du recul par rapport aux impératifs du quotidien et de nous projeter sur les prochaines années pour élaborer un nouveau plan de développement.

( voir le Plan de développement 2022-2026)

L’enjeu pour I4CE va être de continuer à repousser la frontière de l’expertise. Nous n’avons pas vocation à répéter ce qui est déjà connu, mais d’explorer de nouveaux champs et d’innover. L’action publique est confrontée à de nouveaux défis, à commencer par l’indispensable adaptation aux conséquences du réchauffement global. L’été 2022 en France nous le démontre malheureusement encore une fois : nous ne sommes pas prêts, et nous en payons le prix. I4CE doit élargir la palette de ses domaines d'excellence, il doit aussi savoir délaisser les domaines dans lesquels il a fait école. C’est son code génétique.

L’institut doit aussi repousser les frontières géographiques. La France représente moins de 1% des émissions mondiales, et si certains brandissent ce chiffre pour ralentir la transition française, il doit plutôt nous inciter à agir toujours plus à l’échelle internationale. Pour aider l’Union européenne à relever les défis de la transition, I4CE va donc, dès cet automne, développer ses activités européennes. L’Institut a acquis une expertise qui peut être utile à nombre de pays, et s’enrichira ainsi d’expériences étrangères qui seront riches d’enseignements pour le débat français.

Ces ambitions requèreront des moyens. Elles appelleront des inflexions dans notre gouvernance. Nous avons engagé à ce propos une discussion avec nos grands partenaires, qui partagent nos objectifs et nous ont toujours fait confiance.

Jean Pisani Ferry, Président d’I4CE

Édito

Réduisons dès maintenant la facture des prochaines crises

L’urgence climatique est là, et bien là. Les conséquences du dérèglement climatique semblaient à beaucoup lointaines et l’été 2022 restera, peut-être, dans les mémoires comme l’été de la fin de l’insouciance. Fin de l’insouciance des conséquences du dérèglement climatique et des coûts qui vont avec : les syndicats des éleveurs demandent déjà 2 à 4 milliards d’euros pour compenser leurs pertes. Fin de l’insouciance, aussi, sur notre dépendance aux énergies fossiles importées. Nous n’étions pas prêts et ne sommes toujours pas prêts à subir les conséquences de la guerre en Ukraine. Nous gérons l’urgence en dépensant des dizaines de milliards d’euros d’argent public.

Nous avons besoin de réponses structurelles pour préparer les prochaines crises, car elles ne manqueront pas d’arriver. Adaptation de nos forêts, de nos bâtiments et de nos infrastructures à un climat qui change, rénovation efficace des bâtiments pour économiser toujours plus d’énergie, bornes de recharge pour les véhicules alternatifs… Autant de chantiers structurels qu’il faut relancer de toute urgence, et auxquels la future loi de programmation énergie climat devra s’atteler.

Ces transformations vont nécessiter de nouveaux investissements, de la part de tous et en particulier de l’Etat, des collectivités locales et des institutions financières publiques. Le président américain Biden a promulgué un plan de 370 milliards de dollars d’investissements en faveur du climat, et le Chancelier allemand Scholz a prévu d’y consacrer 200 milliards d’euros d’ici 2026. La France est-elle prête à prendre de tels engagements ? Pour l’instant, quelques annonces ont été faites comme la création d’un Fonds de 1,5 milliards d’euros pour aider les collectivités. Nous aurons d’autres éléments de réponse lors du débat budgétaire de l’automne, au cours duquel la France présentera sa trajectoire budgétaire sur le quinquennat dans le cadre de la loi de programmation des finances publiques.

Pour aider l’Etat et toutes les parties prenantes à construire leur trajectoire budgétaire pour le climat, I4CE a continué ces douze derniers mois à chiffrer les investissements nécessaires et à émettre des propositions pour financer la transition. Vous les retrouverez dans notre rapport annuel 2022, qui retrace les principaux impacts d’I4CE depuis un an sur tous les grands thèmes couverts par l’Institut, et que je vous invite à relire pour mieux nous connaitre et connaitre les agendas politiques de la rentrée à suivre.

Bonne découverte de nos activités !

Benoît Leguet, Directeur d’I4CE

Édito

#NotreMission

L’Institut de l’économie pour le climat est une association experte de l’économie et de la finance dont la mission est de faire avancer l’action contre les changements climatiques. Grâce à ses recherches appliquées, l’Institut contribue au débat sur les politiques liées au climat. Il rend aussi publiques des analyses pour appuyer la réflexion des institutions financières, des Etats et des collectivités locales.

NOS IMPACTS

#Institut

PRESIDENTIELLE 2022

Les candidats ont dévoilé leurs budgets pour le climat

Pendant un an, I4CE a rencontré les équipes des principaux candidats et les a conviées à des ateliers pour les aider à préparer leur programme pour le climat. Nous les avons alertées sur la nécessité d’anticiper les financements publics dont elles auront besoin pour accompagner les Français, et leur avons demandé de dévoiler « leur budget pour le climat ». Beaucoup d’entre elles ont fait l’exercice comme en témoigne notre site dédié à l’élection présidentielle et notre décryptage des programmes.
Elles ont proposé des budgets très différents les uns des autres et le vainqueur de l’élection, Emmanuel Macron, s’est engagé à investir 50 milliards sur le quinquennat pour la transition écologique et à développer des solutions de tiers-financement pour les rénovations énergétiques des logements et les véhicules électriques. Les législatives qui ont suivi ont rebattu les cartes politiques. Pour savoir ce que deviendront les engagements du Président et pour connaitre la trajectoire budgétaire climat de la France, il faudra observer avec attention les débats budgétaires de la rentrée 2022 et le plan de financement associé à la loi de programmation énergie-climat.
PRESIDENTIELLE 2022

#I4CEtude

Panorama des investissement climat – édition 2021

Forte hausse des investissements dans les véhicules bas carbone et stabilité des investissements climat dans les autres secteurs, baisse des investissements fossiles, un déficit d’investissements climat que les mesures de relance ne suffiront probablement pas à combler… Ce sont quelques-unes des informations que vous trouverez dans l’édition 2021 de notre Panorama, dans lequel I4CE appelle également les pouvoirs publics à anticiper la fin du plan de relance.

#Presse

LES ÉCHOS
Présidentielle : comment Emmanuel Macron veut financer sa stratégie pour le climat

Le président sortant mise avant tout sur des mécanismes innovants ou extra-budgétaires, comme le leasing automobile, pour financer la décarbonation de l’économie. Un pari qui n’est pas sans risque, juge le think tank I4CE dans une analyse.

#SiteWeb

L’équipe d’I4CE a analysé les programmes d’Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse et Eric Zemmour. Retrouvez sur notre site spécial Présidentielle 2022 tous les résultats du décryptage des programmes réalisés par l’équipe d’I4CE : les analyses par candidat, l’analyse croisée, des fiches thématiques ainsi que l’ensemble des propositions climat regroupées dans notre « base des propositions ».

#Replay

Regards croisés des think tanks : Conférence animée par Jean Pisani-Ferry, Président d’I4CE

Pour appeler l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle à programmer dans la durée les investissements qu’ils feront pour le climat I4CE, l’IDDRI, l’Institut Jacques Delors et l’OFCE ont organisé le 14 décembre une conférence. D’autres think tanks, l’Institut Montaigne, la Fondapol, Terra Nova et l’Institut Rousseau étaient présents pour échanger sur ces grands choix de société et les programmations d’investissements qui permettent de passer des mots aux actes.

NOUVEAU QUINQUENNAT

Des consensus et des priorités pour le quinquennat qui commence

L’analyse par I4CE des programmes des candidats à l’élection présidentielle a fait émerger des consensus entre la majorité des partis politiques. C’est une bonne nouvelle étant donné la nouvelle configuration politique suite aux élections législatives. Consensus sur les grands objectifs climatiques de la France, sur la nécessité de programmer dans la durée les investissements pour le climat, de mieux aider les plus modestes dans la transition. Consensus aussi sur l’importance d’adapter la France aux impacts du changement climatique, de mieux associer les collectivités locales à la transition ou encore d’être plus transparent sur l’utilisation des recettes de la fiscalité énergétique. Sur ces sujets il existe un espace de compromis et il est possible de dégager des majorités pour l’action.
Soyons optimistes, ne soyons pas naïfs. A côté de ces consensus demeurent de profondes divergences comme sur le mix électrique français, la vision de l’agriculture de demain ou encore les aides à la consommation d’énergie. Il faudra les dépasser pour avancer car la liste des échéances législatives importantes pour le climat ne cesse de s’allonger. Pour aider le gouvernement et les parlementaires à préparer leurs échanges des prochains mois, I4CE a identifié 8 priorités pour le début de la mandature.
NOUVEAU QUINQUENNAT

#Consensus

Présidentielle 2022 : des consensus pour le nouveau quinquennat.
Depuis un an, I4CE a rencontré les équipes des principaux candidats à l’élection présidentielle pour les inciter à préparer leur programme pour le climat afin d’atteindre les objectifs français. Benoit Leguet, direct d’I4CE revient sur les consensus qui en ont émergés.

#Agenda

Présidentielle 2022 : Trois agendas à suivre pour concrétiser les engagements présidentiels

Peu présent dans les débats, le changement climatique a émergé dans la campagne présidentielle pendant l’entre-deux tours. Dans ce billet, Benoît Leguet d’I4CE met en avant les trois agendas qu’il faudra suivre dans les prochains mois pour vérifier la mise en œuvre de ces engagements…

#Priorités

Les priorités d’I4CE pour le début de la mandature
Quelles seront les conséquences des élections législatives et du nouvel équilibre politique sur les (nombreuses) lois déterminantes pour le climat et appelées à être votées dans les prochains mois ? Il est trop tôt pour le dire. Mais soyons optimistes. La bonne nouvelle est que, pendant la présidentielle, de nombreux consensus ont émergé entre la majorité des partis politiques. A commencer par le consensus sur l’objectif de neutralité carbone en 2050, et celui sur la nécessité de réviser l’objectif 2030 de la France suite au Green Deal européen. Un sujet d’actualité présenté par Damien Demailly, Directeur adjoint I4CE.

#Podcast

Le Monde

Climat : par quoi Macron doit-il commencer ?
Dans le premier épisode du podcast « Chaleur humaine », Benoît Leguet dessine ce à quoi pourrait ressembler une « planification écologique ».

CERTIFICATION CARBONE

Agriculture & forêt

Agriculture et forêt : ne ratons pas la certification carbone européenne

L’objectif européen de neutralité carbone vise à équilibrer les émissions de gaz à effet de serre et leurs absorptions par les « puits de carbone ». Il donne ainsi un rôle décisif à l’agriculture et à la forêt, à même de capter le carbone de l’atmosphère et de le stocker dans les sols et la biomasse. Mais comment inciter les agriculteurs et les forestiers à adopter des pratiques qui stockent plus de carbone, à l’image de l’agroforesterie ? En les rémunérant pour ce carbone stocké. C’est ce que prévoit la Commission européenne.

Si la question « qui paiera ? » reste ouverte – une question qui mériterait un débat de fond – la Commission travaille d’ores et déjà sur un système de certification carbone dont l’objectif, comme son nom l’indique, est de certifier que les pratiques qui seront in fine rémunérées sont réellement positives pour le climat et plus généralement l’environnement. La certification pose plein de problèmes, technique et politiques, auxquels I4CE a déjà été confronté quand, avec de nombreux partenaires, nous avons aidé la France à créer puis adopter le Label Bas Carbone. Pour aider l’UE à réfléchir plus vite, à surmonter ces problèmes, I4CE entend l’aider à s’inspirer des expériences des Etats membres, à apprendre de leurs succès… comme de leurs échecs.

CERTIFICATION CARBONE

#I4CEtude

Recommandations pour le cadre européen de certification du carbone

Pour atteindre les objectifs climatiques de l’UE, la Commission européenne souhaite créer un cadre de certification carbone pour encourager le stockage du carbone. L’enjeu est de développer un cadre commun et harmonisé au niveau européen en s’appuyant davantage sur l’expertise acquise à travers les cadres de certification existants. Avec cette étude, I4CE propose 7 recommandations, inspirées à la fois de notre expérience concrète avec le Label Bas-Carbone auquel nous avons contribué, et de 15 ans de recherche sur la certification carbone.

#Presse

EURACTIV

Rémunération carbone : nous avons besoin d’une certification européenne ambitieuse et pragmatique

La Commission européenne va proposer d’ici la fin de l’année une « certification carbone », première étape vers la rémunération des agriculteurs et forestiers qui contribuent au stockage de carbone. Ce projet de certification soulève des débats et des inquiétudes. Pour I4CE dans une tribune d’Euractiv’, l’Union européenne peut y répondre et développer une certification ambitieuse en s’appuyant sur l’expérience des Etats membres en la matière.

#I4CEtude

Pour un système de rémunération carbone des agriculteurs compatible avec le Green Deal

Le changement climatique n’est que l’un des défis auxquels l’agriculture est confrontée. Dans ce Policy Brief commun, l’Iddri et d’I4CE identifient plusieurs conditions pour que le système européen de rémunération et de certification du carbone agricole soutienne les objectifs de la stratégie européenne « De la fourche à la fourchette » et de la stratégie biodiversité de l’UE.

#2minSur

2 minutes sur la #CertificationCarbone

Pourquoi créer un cadre de certification carbone pour l’agriculture et la forêt ? Quelles sont les recommandations pour cette certification carbone européenne ? En deux minutes, Adeline Favrel répond à ces questions et vous présente les principales recommandations tirées de son étude pour un cadre européen.

PUITS DE CARBONE

Puits de carbone : ne faisons pas d’hypothèses irréalistes

Pour devenir neutre en carbone, la France va devoir augmenter fortement le stockage de carbone dans les sols et la biomasse de ses forêts. Un objectif qui rentre en tension avec un autre objectif : récolter toujours plus de bois pour alimenter la bioéconomie. La France compte concilier les deux en suivant un scénario exposé dans sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC). Grâce notamment aux travaux d’I4CE, les experts s’accordent désormais sur le fait que les hypothèses de la SNBC vont devoir être revisées. Un seul exemple : Le stock de carbone dans les charpentes en bois, les isolants à base de bois, et plus généralement tous les produits « à longue durée de vie », est censé être multiplié par 10!
Développer la production et la consommation des produits « à longue durée de vie » demeure néanmoins plus que pertinent : c’est sans regret pour le climat, c’est nécessaire que l’on augmente un peu, beaucoup ou pas du tout la récolte de bois. Comment augmenter les capacités de production de ces filières ? Quelles incitations économiques et réglementaires pour élargir leurs débouchés sur le marché français ? I4CE cherche à répondre à toutes ces questions pour que la future SNBC permette d’initier une politique volontariste pour soutenir les filières dont nous avons le plus besoin.
PUITS DE CARBONE

#I4CEtude

Puits de carbone : l’ambition de la France est-elle réaliste?

La Stratégie Nationale Bas-Carbone prévoit de doubler le puits de carbone grâce aux contributions de la forêt, de l’agriculture et des technologies de captage et stockage géologique de CO2. Pour éclaircir les conditions de cette augmentation massive du puits, I4CE a décrypté ces contributions et les hypothèses techniques sous-jacentes, et les a confrontées à la littérature existante. Il en ressort que les transformations attendues sont profondes et que certaines orientations du secteur forêt-bois risquent de ne pas être réalisables.

#2minSur

2 minutes sur #PuitsCarbone 

Dans cette courte vidéo de deux minutes, Clothilde Tronquet d’ I4CE vous résume en quelques minutes son étude sur le puits de carbone français. Quelle est l’ambition de la France en la matière ? Cette ambition est-elle réaliste ?

#ClubClimat

Avant même qu’I4CE se nomme I4CE, l’Institut avait créé un lieu de dialogue entre tous les acteurs de la forêt et de la filière bois. Nous vous invitons à découvrir, en vidéo, notre Club Climat Forêt Bois ainsi que son petit frère, le Club Climat Agriculture Alimentation.

#I4CEtude

Réorienter les usages du bois pour améliorer le puits de carbone : sur quels produits miser en priorité ?

I4CE a passé en revue les produits bois à “longue durée de vie” qui stockent du carbone longtemps après être sortis de l’usine. Les contraintes techniques qui pèsent sur leur production, et les possibles débouchés sur le marché français. Il en ressort que, à court terme, la filière des panneaux et isolants est la plus prometteuse. A plus long terme, les filières de transformation des bois de meilleure qualité pourraient mieux valoriser leurs ressources. I4CE propose des premières pistes pour développer ces filières.

#2minSur

2 minutes sur #UsagesDuBois

Océane Le Pierrès d’I4CE vous explique en deux minutes pourquoi il faut réorienter les usages du bois, les filières les plus prometteuses pour stocker du carbone dans la durée, et ce que les décideurs publics peuvent faire pour soutenir leur développement.

ALIMENTATION

De nouvelles données inédites sur le financement de notre alimentation

A travers la Politique Agricole Commune ou encore la restauration collective, les pouvoirs publics dépensent chaque année plus de 25 milliards d’euros pour financer notre système agricole et alimentaire. C’est le type d’informations qu’I4CE a rendues publiques pour vous aider à mieux comprendre comment ce système se finance : les différentes aides publiques, le rôle des banques et les achats des consommateurs. Problème : ces financements ne sont pas orientés vers la transformation de notre alimentation. Ils ont tendance à préserver le statu quo.
La réorientation des financements publics est un travail de longue haleine et I4CE va poursuivre cet objectif avec une attention particulière apportée aux filières les plus en difficultés : celles de l’élevage. Quant à la réorientation des financements des consommateurs, elle pose avec acuité la question des politiques engagées pour inciter l’industrie agroalimentaire et les consommateurs à produire et à consommer plus « durable ». I4CE a déjà contribué au débat sur le chèque alimentaire, et si le chèque qui va être mis en oeuvre à la rentrée 2022 n’a plus grand-chose à voir avec l’idée initiale, la bonne nouvelle est que ce dispositif n’est pas, loin de là, la seule solution pour que la transition alimentaire ne laisse personne au bord du chemin. I4CE continue à explorer toutes les options disponibles.
ALIMENTATION

#I4CEtude

Décryptage des financements du système alimentaire français et de leur contribution aux enjeux de durabilité

Dans cette étude, I4CE recense et décrypte 280 milliards € de financement des revenus de la chaine alimentaire, principalement par les consommateurs, et 40 milliards de financement des investissements. Ces financements – et notamment les 26 milliards de subventions publiques et d’exonérations de taxes et de cotisations – sont trop rarement cohérents avec les visions disponibles d’un système alimentaire durable.

#2MinSur

2 minutes sur #PanoramaAlimentation

Claudine Foucherot d’I4CE vous explique en deux minutes comment se finance le système alimentaire et si ces financements sont alignés avec une alimentation durable.

#MotDesChercheurs

Une alimentation saine et durable pour tous : mission (im)possible ?

L’accessibilité sociale du projet de transition vers une alimentation durable fait débat. Sommes-nous face à une impasse ? Serions-nous condamnés à préserver le statu quo, seul modèle capable selon certains de fournir une alimentation accessible à tous ? Ou à mettre en œuvre une transition alimentaire performante sur le plan environnemental mais injuste socialement ? Ce billet co-écrit par Lucile Rogissart d’I4CE et Mathieu Saujot et Elise Huber de l’Iddri cherche à montrer que ce n’est pas le cas. Mais construire une transition alimentaire inclusive nécessite de clarifier les enjeux et de débattre collectivement des cadres de politiques publiques qui soient à la hauteur du défi.

#I4CEtude

Une alimentation plus durable augmente-t-elle le budget des consommateurs ?

Niveau de réduction du gaspillage alimentaire, de substitution entre protéines animales et végétales, part de produits durables, prix de ces produits, revenus des consommateurs… I4CE a développé un calculateur pour mesurer les effets de chacun de ces facteurs sur le budget alimentaire des ménages. Résultat : si la facture peut baisser de l’ordre de 30%, elle peut aussi augmenter encore plus fortement. Et le surcoût peut être particulièrement élevé pour les ménages modestes, ce qui appelle une réponse des pouvoirs publics.

#2minSur

2 minutes sur #AlimentationDurable

Lucile Rogissart d’I4CE vous présente en deux minutes ce qu’est une « alimentation durable » et les principaux enseignements de l’étude à laquelle elle a participé.

ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

Pour une meilleure évaluation des politiques publiques

I4CE a continué ces derniers mois à évaluer l’efficacité des politiques publiques, à commencer par les subventions et prêts accordés aux ménages pour les aider à rénover énergétiquement leurs logements. Permettent-ils aux français de faire des rénovations de qualité, qui conduisent à des baisses drastiques de leur consommation d’énergie ? Non, malheureusement. Le gouvernement entend favoriser de telles rénovations, mais notre évaluation montre que trop de ménages, les plus modestes surtout, ne sont pas capables de supporter le reste à charge de travaux d’une telle ampleur. Nous avons aussi évalué le bonus-malus sur l’acquisition de véhicules, et avons conclu que son barème n’est pas cohérent avec les objectifs de décarbonation du secteur.
Ce sont deux exemples, parmi d’autres, qui montrent qu’il est nécessaire de mieux évaluer les politiques publiques afin d’apporter au gouvernement et aux parlementaires toutes les informations dont ils ont besoin pour arbitrer en connaissance de cause. La systématisation de l’évaluation environnementale des lois, promise par la Première ministre lors de son discours de politique générale, va dans ce sens. Qu’en sera-t-il concrètement ? Et encore faut-il que l’administration ait les ressources nécessaires pour être en capacité à évaluer les politiques publiques. Afin de les aider, I4CE contribue à sa manière en mettant en accès libre les outils d’évaluation que nous avons développés.
ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

#I4CEtude

Quelles aides publiques pour la rénovation énergétique des logements ?

Aujourd’hui, la plupart des opérations de rénovation énergétique ne sont pas alignées avec les objectifs de la stratégie nationale bas-carbone. Pour que les aides publiques soient efficaces, I4CE a développé l’outil PanelRénov’ qui analyse la viabilité économique des projets de rénovation pour les ménages.  En accès libre, cet outil peut constituer un support de dialogue et d’évaluation des politiques publiques.

#I4CEtude

Bonus-malus automobile : la nécessaire évaluation

L’outil d’I4CE pour estimer ex ante l’impact du bonus-malus sur les ventes de véhicules vise à soutenir le développement d’outils similaires par les pouvoirs publics. Il montre que le barème actuel du bonus-malus devrait conduire à une baisse des émissions des véhicules neufs de 14% d’ici 2025, deux fois moins que l’objectif estimé à partir de la Stratégie Nationale Bas Carbone. Et ce, même en prenant en compte l’effet de la nouvelle norme européenne et en supposant un fort progrès technique. Des barèmes alternatifs sont proposés pour réduire cet écart.

#2minSur

2 minutes sur #BonusMalus #évaluation

Louise Kessler d’I4CE vous présente en deux minutes ce qu’est le bonus-malus automobile, son intérêt et les principaux enseignements de l’étude à laquelle elle a participé.

OUTILS INTERNATIONAUX

I4CE aide d’autres pays à financer leur transition

I4CE a développé et contribué au développement d’outils comme le « Panorama des financements climat » ou le « Budget Vert » afin d’aider l’Etat et les collectivités locales à planifier le financement de la transition. Ces outils donnent à voir comment elle est financée aujourd’hui et aident à débattre de son financement demain, sur la base d’un constat et de chiffres partagés. Parce ce que ces outils ont fait la preuve de leur utilité en France, I4CE participe à leur diffusion internationale et aide des acteurs d’autres pays à les adapter à leur contexte national, tout en s’enrichissant en retour de leurs expériences.
Au cours des douze derniers mois, I4CE a formé au budget vert plus de 500 membres de l’administration dans 18 pays européens. En parallèle, nos experts ont été à la rencontre d’une centaine de think tanks et d'ONG dans ces pays pour leur donner les clés d’un budget vert utile aux débats sur le financement de la transition. Pour nourrir nos échanges en Europe et à l’international, nous avons par ailleurs analysé les multiples expériences de budget vert dans le monde afin d’en tirer des leçons pour l’avenir, et nous sommes confrontés aux réalités de terrain d’autres pays en travaillant avec le Costa Rica et l’Ouzbékistan. Même si la dynamique internationale sur le budget vert se renforce, n’oublions pas que ce n’est qu’une étape pour résoudre l’équation du financement de la transition.
TRANSFERT D'OUTILS

#ChiffreClé

Formation à la budgétisation verte en Europe

Avec l’aide de la Commission européenne et en collaboration avec Expertise France, I4CE forme 18 pays européens au « budget vert ». Ce programme de formation à destination des ministères des finances et de l’environnement vise à les aider à tester un tel outil.

#I4CEtude

Évaluation environnementale du budget : Revue des expériences internationales

De nombreux pays à travers le monde ont fait des évaluations environnementales de leurs budget. Cette étude d’I4CE les recense et les analyse afin de faire le point sur les bénéfices attendus et les critères à respecter pour les réaliser : recenser les mesures défavorables à l’environnement, ne pas s’intéresser uniquement aux mesures qui ont pour objectif premier l’environnement, inscrire ces exercices dans le temps long et dans les processus administratifs existants…

#MotDesChercheuses

Faire du budget vert un budget vert ET social ?

De nombreuses politiques publiques pour le climat ont des effets sociaux, et réciproquement. Afin de prendre en compte ces effets croisés dans l’élaboration des politiques, des acteurs appellent à enrichir les évaluations climat des budgets publics qui se développent dans de nombreux pays – parfois appelés « budget vert » – pour en faire des évaluations climat ET social. Est-ce une bonne idée ?
Chloé BOUTRON et Solène METAYER  d’I4CE  ont tenté l’expérience.

#Webinaire

Mobilisation de la société civile sur la budgétisation verte

Afin de soutenir la diffusion des pratiques de budgétisation verte en Europe, I4CE a organisé un webinaire pour aider les organisations de la société civile à s’approprier ces outils, à discuter de leur rôle dans leur mise en œuvre et ainsi lancer ou contribuer aux débats sur le verdissement des finances publiques dans leurs pays respectifs. Grâce au replay de cet évènement, vous pourrez vous aussi tout comprendre à la budgétisation verte.

ADAPTATION

L’adaptation devient
(enfin !) un sujet pour les décideurs publics

Après avoir longtemps été le parent pauvre de l’action contre le dérèglement climatique, l’adaptation devient enfin un sujet pour les décideurs publics. Confrontés aux couteuses conséquences des vagues de chaleur ou encore des périodes de sécheresses, ils sont obligés d’agir. Les candidats à l’élection présidentielle sont d’ailleurs nombreux à avoir fait des propositions – insuffisantes certes – pour adapter la France. Et il faut espérer que la coordination par la Première Ministre de la « planification écologique » facilitera la prise en main de l’adaptation par tous les Ministères concernées. Ils sont nombreux.
I4CE a œuvré pendant de longues années, et ces derniers mois encore à l’occasion de la sortie du rapport du GIEC, pour que l’enjeu de l’adaptation soit sérieusement considéré. La prise de conscience n’étant qu’un préliminaire à l’action, nous avons publié en 2022 des informations inédites sur le besoin de financements publics pour l’adaptation. Les premières mesures qui pourraient et devraient être prises dès à présent représentent un coût total estimé à 2,3 milliards d’euros minimum par an pour les toutes prochaines années. 2,3 milliards d’euros pour des mesures qui peuvent être prises dès à présent pour préparer, renforcer ou opérationnaliser des actions d’adaptation déjà prêtes. Mais d’autres besoins seront à prévoir dont le coût – potentiellement bien plus important – dépendra de choix politiques issus de débats à ouvrir rapidement.
ADAPTATION

#I4CEtude

Se donner les moyens de s’adapter aux conséquences du changement climatique en France : de combien parle-t-on ?

Cette nouvelle étude d’I4CE passe en revue 11 « chantiers » de l’adaptation, du renforcement de la sécurité civile à la recomposition des territoires littoraux en passant par la résilience des infrastructures de transport. Pour chacun d’entre eux, elle identifie les mesures à mettre en place immédiatement et les besoins de financements publics associés. D’autres mesures devront être prises mais nécessitent d’abord des arbitrages, sur le niveau d’ambition ou le partage de l’effort entre le public et le privé. L’étude recense les éléments de coûts disponibles pour nourrir ces grands choix collectifs.

#Presse

LE MONDE

Dérèglement climatique : le coût de l’adaptation pour la France évalué pour la première fois

L’Institut de l’économie pour le climat liste dix-huit mesures incontournables, représentant un budget additionnel de 2,3 milliards d’euros par an, pour « rattraper les retards accumulés ».

#Tribune

Pour un moment politique sur l’adaptation en France

Le rapport du Giec sorti le 24 février 2021 était sans appel : l’adaptation aux impacts du changement climatique n’est plus une option, mais doit être immédiatement engagée en complément des actions d’atténuation. Malheureusement le plan national d’adaptation français 2018-2022 n’est pas à la hauteur des enjeux. Dans ce billet, Vivian DEPOUES, Morgane NICOL d’I4CE, Alexandre MAGNAN de l’Iddri et Magali REGHEZZA, maître de conférences à l’École normale supérieure, appellent à ce que la nouvelle Stratégie française énergie-climat soit l’occasion d’un moment politique fort et aboutisse à un cadre de référence ambitieux sur l’adaptation, comprenant 7 éléments essentiels.

#Présidentielle

Présidentielle 2022 : La somme des programmes dessine (enfin) une politique d’adaptation

Le dernier rapport du GIEC nous l’a rappelé : notre climat change et nous devons nous adapter. La France n’est pas prête, les candidats à la présidentielle le sont-ils ? Morgane Nicol et Vivian Dépoues d’I4CE ont analysé les programmes. La bonne nouvelle est que la majorité des candidats examinés a pris conscience du problème et formule des propositions. Mis bout à bout, leurs programmes couvrent la plupart des grands chantiers sectoriels de l’adaptation. Le prochain gouvernement pourra s’en inspirer, dès le début du quinquennat, pour élaborer la Stratégie Française Énergie-Climat qui doit être adoptée courant 2023.

COLLECTIVITÉS

Les collectivités au cœur de la transition… mais avec quels moyens ?

Dans le nouveau gouvernement français, le Ministère français de l’écologie a été scindé en deux, avec la création d’un Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires. Ce nouveau Ministère incarne une volonté politique qui a fait l’objet d’un consensus pendant l’élection présidentielle : territorialiser la transition, impliquer d’avantage les collectivités locales. Elles sont déjà en première ligne pour investir dans les transports en commun, les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques ou hydrogène ou encore dans la rénovation des bâtiments publics. Et elles vont devoir continuer à investir, et même encore plus, pour accompagner concrètement les ménages et les entreprises locales.
Mais en auront-elles les moyens ? Alors que la contrainte budgétaire s’accentue sur les collectivités et qu’elles doivent elles aussi payer le prix de l’inflation, l’Etat et les collectivités vont devoir régler ce problème. Pour les aider à aborder sereinement ce défi, sur la base d’un constat partagé, I4CE a d’abord développé une méthode d’évaluation climat des budgets locaux. Elle a été mise à jour afin que les Régions puissent aussi s’en emparer. Mais ce n’est qu’un début. A la rentrée 2022, I4CE publiera ses premières estimations de l'effort de dépenses que les collectivités vont devoir réaliser pour le climat.
COLLECTIVITÉS

#ChiffreClé

chiffres clés-3 copie

Evaluation climat des budgets des collectivités territoriales

Dans le cadre du projet Evaluation des budgets ces collectivités territoriales, I4CE a rencontré et formé des collectivités, métropoles et régions au travers la France.

#I4CEprojet

NEUTRALITÉ CARBONE

Quanti-neutralité : dépenses des collectivités territoriales pour la neutralité carbone

Pour contribuer à l’atteinte des objectifs climat de la France, les dépenses climat des collectivités vont devoir augmenter dans de nombreux secteurs. L’objectif de ce projet est d’estimer ces dépenses, aussi bien d’investissement que de fonctionnement. Les premières publications de ce projet sont prévues dès l’automne.

#Tribune

Présidentielles : les candidats donneront-ils aux collectivités les moyens d’agir ?

Les collectivités locales sont un échelon clé de la lutte contre les changements climatiques, et leurs dépenses pour le climat vont devoir fortement augmenter. Or, elles sont soumises à des contraintes budgétaires qui limitent leurs marges de manœuvre. A l’occasion du Congrès des Maires, Morgane Nicol d’I4CE appelle à lancer dès maintenant le débat sur ce que l’Etat peut faire pour donner aux collectivités les moyens d’agir lors du prochain quinquennat.

#Présidentielle

Présidentielles 2022 : les collectivités au cœur de la transition… mais avec quels moyens ?

Les candidats à l’élection présidentielle accordent un rôle important aux collectivités pour agir contre les changements climatiquesMais leurs propositions pour qu’elles aient les moyens financiers de jouer ce rôle sont raresencore plus quand il s’agit de s’engager sur des mesures précises ou des montants. Aurore COLIN d’I4CE a analysé les programmes des candidats et appelle, dès le début du prochain quinquennatà clarifier les besoins d’investissements et de dépenses de fonctionnement des collectivités pour le climat, et à s’assurer de l’adéquation avec leurs ressources. Un consensus sur le rôle essentiel des collectivités.

#Podcast

Vers le futur/la transition énergétique des territoires

Aurore Colin d’I4CE, passe en revue les différents rôles des collectivités dans la transition énergétique des territoires dans cet épisode du Podcast VersLeFutur.

RÈGLEMENTATION FINANCIÈRE

La réglementation financière pour le climat élargit ses horizons

Les superviseurs bancaires et les autres régulateurs de la finance ont commencé à se soucier du changement climatique quand ils ont compris que le climat fait peser des risques sur la stabilité financière. Que ce soient des risques dus aux impacts du dérèglement climatique ou d’autres liés à une décarbonation de l’économie. Ils ont alors incité les institutions financières à prendre en compte ces « risques climatiques » dans leurs processus traditionnels de gestion des risques. Plus facile à dire qu’à faire : l’analyse de ces risques demeure partielle et peu opérationnelle pour faire évoluer les portefeuilles comme l’ont montré les travaux d’I4CE, et les améliorations à apporter sont encore très nombreuses.
La prise de conscience des limites techniques de l’approche par les risques participe à un élargissement des horizons. Et si la réglementation financière devait non seulement anticiper les risques que le climat fait peser sur la stabilité et les institutions financières, mais aussi inciter ces dernières à contribuer à la décarbonation ordonnée de l’économie et à son adaptation au réchauffement global ? Ce serait la meilleure manière d’éviter une transition désordonnée, retardée, couteuse et, in fine, de se protéger des risques climatiques. Mais comment traduire ce nouvel horizon dans la réglementation ? Après avoir contribué à la réforme des exigences de reporting, I4CE continue à explorer de nouveaux outils réglementaires comme la pénalisation du financement bancaire des énergies les plus polluantes ou l’obligation pour les banques de se doter d’un plan de transition.
RÈGLEMENTATION FINANCIÈRE

#2minSur

2 minutes sur #StressTests #Climat

Qu’est-ce qu’un stress-test climatique ? Pourquoi le regard sectoriel est important dans un tel exercice ? Clara Calipel d’I4CE répond à ces questions et vous résume en 2 minutes les principaux résultats de son étude sur l’intégration des facteurs de risque au niveau sectoriel.

#2minSur

2 minutes sur #PlanDeTransition des banques

En 2 minutes, Julie Evain d’I4CE vous explique pourquoi il est nécessaire d’introduire une obligation de plan de transition pour les banques ainsi que les implications pour les banques et les superviseurs bancaires.

#I4CEtude

Analyse par scénarios du risque de transition en finance – vers une intégration stratégique de l’incertitude profonde

L’analyse par scénarios peut permettre aux institutions financières de mieux appréhender les risques climatiques mais elle n’est pas, actuellement, utilisée de manière satisfaisante. Dans cette étude, I4CE propose aux institutions financières, et aux régulateurs de la finance, une check-list des actions à mener pour que cette analyse conduise à une meilleure intégration stratégique des risques climatiques dits « de transition ». Et qu’elle permette de mobiliser les équipes tout au long du processus et les incite à revoir leurs logiques de décision.

#I4CEtude

Indexer les exigences prudentielles sur le climat : à quels impacts peut-on s’attendre ?

I4CE a réalisé la première étude quantitative sur les Green Supporting ou Penalising factors. Il en ressort que, au-delà des débats pour savoir s’ils répondent pertinemment à la problématique de gestion du risque, leur impact sur le financement de la transition restera vraisemblablement limité. D’autres pistes de réformes sont à explorer et à privilégier, qui reçoivent beaucoup moins d’attention comme l’obligation pour les banques de mettre en place des plans de transition.

BANQUES PUBLIQUES DE DÉVELOPPEMENT

I4CE repousse les frontières de l’action climatique

Après s’être engagées à « s’aligner avec l’Accord de Paris », les banques publiques de développement ont inventé de nouvelles pratiques, de nouveaux indicateurs et ont tenté de les diffuser dans leurs organisations respectives. Le défi de l’alignement n’est pas encore relevé, et pourtant de nouveaux défis sont déjà apparus. Elles doivent par exemple garantir que toutes les infrastructures qu’elles financent sont adaptées à un climat qui change déjà, et plus généralement renforcer leur action en faveur de l’adaptation. Et quelques soient les pays dans lesquels elles interviennent, si elles veulent être efficaces, elles vont devoir aider les Etats à prioriser les investissements dont ils ont besoin et à se doter de « stratégies climat de long terme ».
Ce sont quelques-uns des nouveaux défis sur lesquels I4CE a travaillé dernièrement pour aider les banques publiques à les anticiper. Nous pouvons compter sur notre réseau des partenaires internationaux, dont la cinquantaine de banques de l’initiative Mainstreaming Climate in Financial Institutions, pour identifier les défis de demain et les solutions à apporter. Au fur et à mesure de leurs avancées, les banques publiques doivent repousser les « frontières de l’alignement ». Parmi les frontières actuelles qu’I4CE continue à explorer figurent l’opérationnalisation des engagements de neutralité carbone ou l’incitation des intermédiaires financiers à agir pour le climat.
BANQUES PUBLIQUES DE DÉVELOPPEMENT

#I4CEtude

Utilisation des stratégies de long terme pour des investissements alignés avec l’Accord de Paris

Ce rapport d’I4CE s’intéresse aux stratégies de long terme dans les approches d’alignement des institutions de financement du développement. Il explore les rôles que pourraient avoir à la fois le processus d’élaboration de ces stratégies et le document en résultant dans les processus de décision d’investissement. Les résultats sont également pertinents pour d’autres institutions financières.

#I4CEtude

Adaptation : les institutions financières publiques ont (aussi) un rôle à jouer

Dans cette étude, I4CE revient sur les caractéristiques et domaines d’intervention des institutions financières publiques qui en font des acteurs essentiels pour l’adaptation. L’étude passe aussi en revue l’ensemble de leurs métiers pour déterminer leurs leviers d’action.

#Initiative

Mainstreaming Climate in Financial Institutions

Avec ses 53 institutions financières, Mainstreaming Climate in Financial Institutions est le principal forum international de discussion sur l’intégration du climat pour les institutions financières publiques et privées. Lors de la COP26, l’Initiative a officiellement lancé son nouveau nom, son nouveau site et une nouvelle boîte à outils pour les institutions financières.

#2minSur

2 minutes sur #BanquesDeDéveloppement #Climat

Qu’est-ce qu’une stratégie de long terme? Comment peuvent-elles contribuer à l’alignement avec l’Accord de Paris ? Et comment les rendre utiles aux banques publiques de développement ? Sarah Bendahou d’I4CE répond à ces questions en 2 minutes.

BUDGET & PARTENAIRES

Un core-funding essentiel

En 2021, le budget prévisionnel d’I4CE atteint 3,4 millions d’euros. Il a augmenté de 17% par rapport à 2020 avec le développement de nouvelles activités à l’international et de nouveaux projets sur le rôle des collectivités locales. En 2022, le budget prévisionnel d’I4CE prévu est de 3,8 millions d’euros, avec la poursuite du développement des activités à l’international et de projets sur l’adaptation, l’agriculture et l’alimentation.
A quoi sert cet argent ? Il sert principalement à payer la « matière grise », c’est-à-dire les salaires de nos experts, et ceux des personnes qui les aident au quotidien : administration, communication, direction. Contrairement à d’autres instituts ou think tank comparables, I4CE a fait le choix de produire ses études avec des experts salariés de l’association, qui montent en compétence au sein de l’Institut, plutôt qu’avec des experts bénévoles ou rémunérés à la mission, ou que par l’animation de groupes de travail réunissant des experts d’autres organisations.
BUDGET & PARTENAIRES

En 2021, 58% de ses financements proviennent de « core-funders », qui soutiennent l’activité d’I4CE dans son ensemble plutôt que des projets particuliers. Ces core-funders sont d’abord les fondateurs d’I4CE – la Caisse des Dépôts et Consignations et l’Agence Française de Développement – auxquels s’est ajoutée en 2016 la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc.

Ce core-funding est précieux : il permet à l’Institut de prendre des risques pour développer de nouvelles activités et lancer des projets innovants, et plus généralement lui donne une grande liberté dans le choix de ses projets de recherche. Il permet également à l’Institut de prendre le temps de bien valoriser ses travaux.

En plus de ce core-funding, I4CE bénéficie de financements sur projets, c’est-à-dire ciblés sur des projets spécifiques. Une grande partie des financeurs sur projets s’inscrivent dans la durée et collaborent avec I4CE depuis des années, ce qui donne à l’institut de la visibilité sur ses financements et permet de construire avec les financeurs une relation de confiance.

Ce financement sur projet est majoritairement issu d’institutions publiques : ADEME, Ministère de l’écologie, collectivités locales, programmes de recherche européens, Expertise France… Le reste provient d’institutions privées, comme les fondations philanthropiques (Fondation européenne du climat, Fondation Carasso). Des entreprises financent par ailleurs les clubs Agriculture et Forêt d’I4CE, via leurs inscriptions, aux côtés des autres membres de ces Clubs.

Plus récemment, deux entreprises sont devenues mécènes d’I4CE : GRDF et le gestionnaire de patrimoine Meeschaert. Elles financement l’Institut en core-funding, leur financement ne ciblant aucun projet spécifique.

 

Les financeurs sur projets et les entreprises core-funders ne définissent pas le programme de travail d’I4CE. C’est I4CE qui programme ses activités, avec les grandes orientations données par son Conseil d’Administration, et qui sollicite le soutien de financeurs. I4CE est seul responsable de ses publications, aucun financeur ne validant ses publications. Il est très rare qu’I4CE réponde à des appels d’offre, et uniquement quand les études commanditées sont alignées avec les axes de travail de l’Institut.

BILAN CARBONE

I4CE s'engage pour la neutralité carbone

Nombre de pays à travers le monde se sont engagés à atteindre la neutralité carbone, et I4CE a décidé de faire de même. Nous l’avons fait par souci d’exemplarité, par conviction, et pour nous confronter aux problèmes concrets de la transition. Comme les pays – espérons-le en tout cas – nous avons un plan d’action que nous révisons, chaque année, après avoir fait notre bilan carbone annuel. Que retenir du dernier bilan carbone d’I4CE ? Tout d’abord que nos émissions ont connu une évolution similaire aux émissions mondiales : un rebond en 2021, année de « retour à la normale » après la période Covid. Mais nous ne sommes pas – loin de là – revenus à nos émissions d’avant Covid. La tendance est nettement à la baisse, bien plus rapide par exemple que les émissions françaises.

Contrairement à nombre de pays, alors que les déplacements ont repris après les confinements du Covid, et alors qu’I4CE se développe à l’international, les émissions de nos transports ont continué à baisser. Comment ? Grâce au train, qui est désormais devenu la norme. Notre règle en la matière : pas d’avion si une alternative en train de moins de 6h existe. L’équipe d’I4CE a fait plus de deux fois le tour du monde en train en 2021.

La visioconférence et plus généralement le numérique ont aussi permis à I4CE de se développer à l’international tout en limitant ses déplacements. Mais cela pose évidemment la question de l’empreinte Carbone du numérique. Nous nous sommes attaqués à ce chantier et sommes heureux de vous annoncer le lancement de notre nouveau site web éco-conçu. Il n’existe malheureusement pas (encore) de label de qualité, mais nous avons fait tout notre possible pour réduire l’empreinte de notre site. Celle de la page d’accueil a été divisée par 4.

BILAN CARBONE

Le plan d’action climat d’I4CE

I4CE s’est engagé, depuis 2019, à atteindre la neutralité carbone, par souci d’exemplarité, par conviction, et pour nous confronter aux problèmes concrets de la transition. Un groupe de travail interne s’est constitué pour définir un plan d’action de réduction de nos émissions, réaliser chaque année un bilan carbone de l’Institut et ainsi évaluer nos progrès et proposer de nouvelles actions. Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des actions prises à ce jour par I4CE. Ce plan de réduction des émissions a vocation à être complété par un plan d’adaptation aux conséquences du dérèglement climatique.

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